(Québec) Le premier ministre François Legault participera à la conférence des Nations unies sur le climat, la COP26, qui se tiendra en novembre à Glasgow en Écosse.

Il en a fait l’annonce mercredi lors d’un point de presse.

Il est prévu que Québec profite de l’occasion pour confirmer son intention de tirer un trait sur l’exploration et l’exploitation d’hydrocarbures. Il devra alors verser des indemnités aux entreprises qui détiennent des permis.

Le gouvernement a déjà procédé ainsi dans le cas de l’île d’Anticosti, où l’exploitation pétrolière et gazière est interdite depuis 2017.

François Legault profitera de sa participation à la COP26 pour discuter entre autres de « partenariats éventuels autour du transport électrique ». « Un de nos objectifs, c’est d’avoir toute la filière batterie au Québec, du lithium jusqu’à la batterie finale », a-t-il ajouté.

De façon générale, il entrevoit à la COP26 « beaucoup de belles opportunités pour parler de comment on lutte contre les changements climatiques ».

Y parlera-t-il du projet de troisième lien ? Pour régler « le problème de congestion entre Québec et Lévis, « le moins pire projet, c’est un tunnel avec du transport collectif », a-t-il répondu. « On met 55 milliards dans le transport collectif, est-ce qu’on peut quand même avoir des routes ? »

Il arrive au montant de 55 milliards d’ici 2031 en additionnant les investissements du gouvernement (28,9 milliards) et de la Caisse de dépôt (18,7 milliards) dans le transport collectif, ceux prévus pour l’aménagement de voies réservées (5,9 milliards) et une « enveloppe centrale » non affectée de 1,4 milliard. Le gouvernement prévoit tout de même 49 milliards pour le réseau routier dans le Plan québécois sur les infrastructures, et les voies réservées font partie de cette catégorie dans le document.