Même si les principaux sites olympiques de Pékin étaient plongés dans la brume jeudi, veille de l'ouverture des Jeux d'été, les autorités assuraient que la qualité de l'air était suffisamment bonne.

Jeudi matin, le Stade national, surnommé le «Nid d'oiseau» en raison de son architecture d'acier, n'était pas visible des grands axes le contournant. Le brouillard était toutefois nettement moins épais en fin d'après-midi.

«Il y a de la brume et du brouillard, mais aujourd'hui la qualité de l'air est bonne», a déclaré le porte-parole du comité d'organisation (Bocog) Sun Weide.

Il a assuré que la qualité de l'air avait varié depuis début août de «bonne» à «excellente», selon les relevés du Bureau de protection de l'environnement de Pékin.

Selon lui tous les indices de pollution ont chuté de 20% et les conditions sont jugées satisfaisantes pour la santé des 10.624 athlètes en compétition.

M. Sun a donc confirmé ce qu'il avait dit la veille: il est improbable que les autorités prennent des mesures supplémentaires pour réduire la pollution.

«La brume que vous voyez naît de l'humidité et de la chaleur. Cela ne signifie pas que cette brume soit (nécessairement) de la pollution», a déclaré pour sa part le président du Comité international olympique (CIO), Jacques Rogge, lors d'une conférence de presse.

«Il se peut qu'il y ait de la pollution», a-t-il toutefois reconnu.

«Bien évidemment, nous préférons les ciels dégagés mais la chose la plus importante est que la santé des athlètes soit protégée», a ajouté le patron du CIO).

Il a estimé que les autorités chinoises avaient fait «tout ce qui était faisable et humainement possible pour répondre à la situation».

Des athlètes récemment arrivés à Pékin ont exprimé leurs inquiétudes sur la qualité de l'air malgré la fermeture de plus de cent usines polluantes et la mise en place d'une circulation alternée des voitures.