Les Québécois éliront un nouveau gouvernement le 1er octobre prochain. D'ici là, La Presse a voulu sonder l'état d'esprit des électeurs. Nos journalistes et nos photographes ont été à leur rencontre dans 100 villes différentes dans toutes les régions du Québec. Découvrez ce que les électeurs ont à dire.

Qu'est-ce qui vous préoccupe en ce moment ?

L'économie. C'est beau de dire qu'il faut acheter local, mais la Ville de Montréal devrait montrer l'exemple en favorisant les entreprises d'ici, à Montréal, non celles de Toronto ou d'ailleurs.

Quelle est la dernière chose qui vous a mis de bonne humeur ?

Je suis toujours de bonne humeur.

Quelle est la dernière chose qui vous a mis en colère ?

Ce sont nos politiciens qui n'ont pas de couilles. Il ne faut pas faire des lois pour plaire à l'électorat. Par exemple, les accommodements raisonnables. Ici, tout le monde vit à découvert. Il faut arrêter de vouloir faire plaisir parce qu'un tel porte le turban, l'autre le foulard. Ça me met en feu, ça ne se peut pas.

Quelle est la dernière personnalité publique dont la mort vous a ému ?

Aucun nom ne me vient en tête. C'est dommage quand quelqu'un meurt, mais ça fait partie de la vie. On va tous en arriver là.

Si vous pouviez et vouliez vivre dans une autre ville du Québec, laquelle serait-ce, et pourquoi ?

Je reste où je suis, et j'en suis très heureux. Mais si j'avais à changer, ce serait Vancouver. C'est une belle ville, disciplinée, propre. J'apporterais là-bas quelques nids-de-poule en souvenir.

Si vous pouviez changer une seule chose dans votre circonscription, qu'est-ce que ce serait ?

Faciliter les transports en commun. C'est difficile de recruter du nouveau personnel à cause de l'accès. Ç'a toujours été notre handicap. On est loin de tout ici. Il faut arrêter de faire des études, et agir.

Si vous pouviez changer une seule chose au Québec, qu'est-ce que ce serait ?

Les politiciens, qu'ils mettent leurs culottes. C'est eux qui runnent la province, et ils se font mener parce qu'ils ont toujours un retour d'ascenseur à faire envers quelqu'un.

Quel est le dernier contenu que vous avez partagé sur Facebook ?

C'est ma femme qui a Facebook. Je regarde en général, mais c'est intéressant.

Où vous voyez-vous dans cinq ans ?

Nulle part. À ma retraite, je me vois continuer à faire la belle vie. J'ai mes trois enfants qui travaillent ici. Alors je viens de temps en temps pour le soutien moral.

Qu'est-ce que c'est, pour vous, être québécois ?

Être fidèle au Québec, c'est encourager le Québec par l'économie. Pas chialer et ne rien faire. Je suis reconnu pour être chialeux dans ce que je fais parce que j'y crois. Je suis venu au Québec par choix.

Faites un voeu ...

Rester en santé jusqu'à la fin de mes jours, le reste, c'est facile.

Que feriez-vous si vous gagniez une somme importante ?

Rien de plus.

Dans votre vie, ces cinq objets sont-ils positifs ou négatifs ?

Téléphone

Positif.

Ordinateur

Positif. On ne vit plus sans ordinateur aujourd'hui.

Carte de crédit

Positif, mais il ne faut pas abuser.

Télévision

Positif, mais je ne la regarde pas souvent.

Bouteille de bière ou de vin

Positif, mais avec modération.

Vous devenez premier ministre demain. Quelle est la première phrase de votre premier discours ?

J'ai peut-être l'air pas fin, mais je ne suis pas assez fou pour devenir premier ministre.

Si un chef de parti croisait votre chemin pendant la campagne électorale, de quelle préoccupation aimeriez-vous lui parler? Préserver votre emploi, acquérir une propriété, refaire une route dangereuse? Dites-nous ce qui vous préoccupe, et pourquoi, en 250 mots, en écrivant à centvilles@lapresse.ca en prenant soin de préciser votre nom, votre âge, ce que vous faites et la municipalité dans laquelle vous vivez. Nous publierons un certain nombre de messages pendant la campagne électorale, en septembre.