En 1996, Maud Cohen reçoit son diplôme au baccalauréat en génie industriel de l’École polytechnique de Montréal (aujourd’hui Polytechnique Montréal). Dès lors, c’est le début d’un parcours qui la conduit en Europe, dans de grandes entreprises et à la tête de l’Ordre des ingénieurs du Québec, puis de la Fondation CHU Sainte-Justine, avant qu’elle mette finalement ses talents et son expérience au service de son alma mater, en 2022. Entretien avec la première femme à être devenue directrice générale de Polytechnique Montréal.

Qu’est-ce qu’un XTRA?

XTRA est une section qui regroupe des contenus promotionnels produits par ou pour des annonceurs.

Plus d’une façon d’apprendre

Celle qui a fait partie de nombreux comités, pris part à des débats oratoires et même prêté sa voix à la radio étudiante est aujourd’hui bien placée pour décrire comment la vie sur le campus enrichit l’expérience universitaire.

En plus des programmes diversifiés, les étudiantes et les étudiants sont encouragés à s’investir dans de nombreuses activités qui ouvrent leurs horizons et les sensibilisent aux enjeux de la société.

Maud Cohen, directrice générale, Polytechnique Montréal

  • CRÉDIT: PHOTO THIERRY DU BOIS

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L’implication au sein de comités sociaux, de parcours entrepreneuriaux et de sociétés techniques, de même que l’accès à des laboratoires de fine pointe ainsi qu’à des échanges et des missions à l’international sont reconnus et valorisés, notamment par des programmes de reconnaissance et des crédits. Ces expériences permettent de développer des compétences essentielles dans un monde en constante évolution.

Consultez la biographie de Maud Cohen

Tracer l’avenir de la profession

Comme beaucoup de gens, Maud Cohen se questionne sur la façon dont l’ingénierie doit trouver des solutions aux grands défis de société. Changements climatiques, développement durable, inégalités sociales, cybersécurité, utilisation responsable de l’intelligence artificielle : la liste est longue. Le 15 mai dernier, la tenue d’un premier Forum sur l’ingénieure et l’ingénieur de demain a réuni plus de 250 personnes de tous les horizons pour amorcer cette réflexion.

L’objectif de cette vision d’avenir de notre profession est de s’assurer que la formation permet aux ingénieures et aux ingénieurs de demain d’exercer une influence positive… et de la réaliser.

Maud Cohen, directrice générale, Polytechnique Montréal

Bon nombre de spécialistes de renom ont également leurs bureaux à Polytechnique Montréal; pensons à Catherine Morency (Chaire Mobilité), à Foutse Khomh et Nicolas Saunier (Institut de valorisation des données [IVADO]), à Sarah Dorner (Chaire industrielle en eau potable), à Anne-Marie Boulay (Centre international de référence sur l’analyse du cycle de vie et la transition durable [CIRAIG]), à Frédéric Cuppens (Institut multidisciplinaire en cybersécurité et cyberrésilience [IMC2]) et à Clara Santato (CREATE SEED), entre autres exemples. Ces experts et expertes contribuent, par leurs travaux et leurs prises de parole, à l’évolution de la société. Ce sont autant d’hommes et de femmes qui font rayonner le génie québécois ici et ailleurs.

Pascale Déry

Je suis extrêmement fière de célébrer le 150e anniversaire de Polytechnique Montréal, qui a tant fait briller le Québec, non seulement par ses découvertes, mais aussi par son ouverture sur le monde et par la mise en valeur de la contribution des femmes dans les sciences et en génie.

Pascale Déry, ministre de l’Enseignement supérieur du Québec

Appliquer le savoir

En quatre ans de baccalauréat, les cours se succèdent et le monde se transforme. C’est pourquoi chaque année de formation se conclut avec un projet intégrateur qui permet d’appliquer, en équipe, l’ensemble des connaissances acquises. Cette approche favorise le développement de compétences fondamentales plutôt qu’une course aux technologies appelées à être remplacées.

S’adapter à un monde en évolution et travailler en équipe demeure essentiel tout au long de sa vie professionnelle.

Maud Cohen, directrice générale, Polytechnique Montréal

Les étudiantes et les étudiants ont également accès à un laboratoire de fabrication (fab lab en anglais) de haut calibre pour réaliser un projet intégrateur, une idée entrepreneuriale ou un prototype de société technique. Même les entreprises peuvent mettre à contribution cet écosystème de ressources, sous forme de partenariats, afin de développer des solutions sur mesure à leurs propres défis.

  • Stagiaire en action 2022 : Frédérique Brunel

    Stagiaire en action 2022 : Frédérique Brunel

  • Stagiaire en action 2022 : Felix Auger

    Stagiaire en action 2022 : Felix Auger

  • Stagiaire en action 2022 : Carmen Tuzet

    Stagiaire en action 2022 : Carmen Tuzet

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Les stages obligatoires permettent également à la population étudiante de mettre en pratique ses connaissances tout en confirmant ce qu’elle a réellement envie de faire. De telles expériences renforcent les liens entre l’établissement d’enseignement et l’industrie et contribuent directement au développement des compétences, sans oublier qu’il s’agit là d’un moyen puissant de bâtir un réseau professionnel.

À la conquête du ciel

Feng Yang Chen, diplômé de Polytechnique Montréal en génie aérospatial, explique comment un stage à l’étranger effectué lors de ses études a joué un rôle primordial dans le parcours qui l’a conduit jusqu’à l’Agence spatiale canadienne.

Se tourner vers l’avenir

Cumulant 150 ans d’histoire, Polytechnique Montréal a toutes les raisons de célébrer. Cependant, pour Maud Cohen, l’université se trouve à une croisée des chemins, et ses plus belles années de contribution à la société sont à venir. Elle souligne le remarquable engagement du corps professoral et de chaque membre du personnel, qui permet à Polytechnique d’aborder avec confiance les défis nouveaux du monde qui se dessine.

Notre capacité à susciter l’innovation, le questionnement et les découvertes, et l’envie de dessiner une société différente doivent s’étendre au-delà des murs; c’est le virage qui nous attend.

Maud Cohen, directrice générale, Polytechnique Montréal