Une seule idée de génie peut tout changer. Et après la remise de plus de 59 000 diplômes, ce sont autant d’esprits exceptionnels qui sortent de Polytechnique Montréal prêts à transformer le monde pour le mieux, en mettant leurs talents au service de la société et en devenant des modèles inspirants pour la prochaine génération. En voici quelques-uns.

Qu’est-ce qu’un XTRA?

XTRA est une section qui regroupe des contenus promotionnels produits par ou pour des annonceurs.

Un astronaute en quête d’excellence

  • David Saint-Jacques

    CRÉDIT : POLYTECHNIQUE MONTRÉAL 1993

    David Saint-Jacques

  • David Saint-Jacques

    CRÉDIT : AGENCE SPATIALE CANADIENNE

    David Saint-Jacques

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Le 6 janvier 1970 naît à Saint-Lambert un garçon qui réussira, presque littéralement, à décrocher la lune. Après l’obtention de son baccalauréat en génie physique de Polytechnique Montréal en 1993, David Saint-Jacques poursuit ailleurs ses études en astrophysique, en médecine… de même qu’en aviation, en plongée sous-marine et en langues, dont le russe, l’espagnol et le japonais.

Il écrit une page d’histoire en s’envolant pendant 204 jours à bord de la Station spatiale internationale — la plus longue mission à ce jour par un astronaute de l’Agence spatiale canadienne —, où il emporte fièrement une épinglette Polytechnique Montréal. Mais à titre d’ingénieur, il participera aussi à de nombreuses innovations tout au long de sa carrière, dont la conception d’un équipement d’imagerie médicale en radiologie à l’hôpital Lariboisière de Paris et le développement de systèmes d’optique adaptative et d’interférométrie de divers grands télescopes.

Paver la voie au génie féminin

Michèle Thibodeau-DeGuire

La toute première femme à obtenir un baccalauréat en génie civil à Polytechnique Montréal en 1963 contribuera à l’essor de sa vocation tout au long de son illustre carrière d’ingénieure en structures. Michèle Thibodeau-DeGuire a aussi été déléguée du Québec en Nouvelle-Angleterre pendant les années 1980, puis présidente et directrice générale de Centraide du Grand Montréal pendant plus de 20 ans. Elle cumule des distinctions honorifiques auprès de cinq universités, de deux associations professionnelles ainsi que de l’Ordre du Canada et de l’Ordre national du Québec.

Madame Thibodeau-DeGuire fait preuve d’un engagement exceptionnel envers son alma mater. En 2012, elle devient la première femme à occuper la présidence du conseil d’administration de Polytechnique Montréal. Elle participe à de nombreuses initiatives visant à valoriser le génie au féminin, notamment auprès de l’Ordre de la rose blanche et du Cercle des femmes GÉNIales.

Né pour innover et redonner

Antoine Azar

Issu d’une famille d’ingénieurs et partageant la passion de son entourage, Antoine Azar trouve tout naturel d’étudier le génie informatique à Polytechnique Montréal, dont il devient bachelier en 2004. Entrepreneur en série et fondateur de trois jeunes pousses innovantes, il est désormais directeur d’ingénierie d’une grande société de services financiers et de technologie basée à Silicon Valley.

Qu’il s’agisse de décrocher un stage, de financer la croissance de projets d’affaires ou d’en assurer la relève, le puissant esprit de camaraderie unissant les finissantes et les finissants de Polytechnique Montréal ouvre des portes à Antoine Azar tout au long de son parcours professionnel. C’est ce qui l’encourage aujourd’hui à donner au suivant en siégeant au conseil d’administration de la Fondation et Alumni de Polytechnique Montréal.

Une pionnière de l’IA engagée jusqu’au Maroc

Maha Gmira

Maha Gmira aura contribué à accroître la représentation des femmes à Polytechnique Montréal en s’impliquant auprès de la Chaire Marianne-Mareschal, jusqu’à l’obtention de son diplôme au baccalauréat en génie industriel, en 2013. Après avoir réalisé son doctorat portant sur la science des données pour la prise de décisions en temps réel au sein de la Chaire d’excellence en recherche du Canada, elle rentre dans son pays natal, le Maroc, afin d’y intéresser davantage d’ingénieures à une spécialité d’avenir : l’intelligence artificielle.

Bien que le Maroc possède l’un des taux de représentation des femmes en génie les plus élevés au monde, l’accès à des postes bien rémunérés sur le territoire demeure toutefois un défi. En 2021, Maha Gmira fonde la Chaire Femmes en Sciences : IA et Futurs à l’Université Euromed de Fès afin d’éveiller les jeunes Marocaines aux technologies numériques et de bâtir un puissant écosystème de spécialistes des données sur le continent africain.

Allumer l’étincelle entrepreneuriale

Nombre de diplômées et de diplômés de Polytechnique Montréal créent ou dirigent des entreprises à succès. En voici quelques exemples :

Jean Bélanger, président et chef de la direction, Premier Tech

Depuis 100 ans, cette entreprise technologique basée à Rivière-du-Loup, qui emploie 5 200 personnes dans 28 pays, offre des solutions durables qui aident à nourrir, protéger et améliorer notre planète grâce à l’intelligence manufacturière.

Hélène Brisebois, présidente, SDK & associés

Depuis plus de 60 ans, cette firme de génie-conseil spécialisée en ingénierie de structure est reconnue pour sa contribution à des chantiers majeurs, dont la deuxième phase du Centre hospitalier de l’Université de Montréal (CHUM), le Complexe des sciences (Campus MIL) de l’Université de Montréal et les tours de condominiums YUL.

Jocelyn Doucet, cofondateur et président-directeur général, Pyrowave

Ce pionnier de l’électrification des procédés chimiques de recyclage des plastiques aide les entreprises provenant d’industries à fort impact environnemental — dont le plus grand fabricant de pneus au monde — à réduire leur empreinte carbone.

Serge Gendron, président exécutif du conseil d’administration, Groupe AGF

Depuis 75 ans, cette entreprise familiale spécialisée en acier d’armature compte plus de 40 000 projets à son actif, dont le pont Samuel-De Champlain, le Réseau express métropolitain (REM), le Parc olympique de Montréal et le tunnel immergé Femern, qui reliera le Danemark et l’Allemagne en 2026.