Le gouvernement ontarien a dévoilé hier la première phase du plan de revitalisation de la place de l'Ontario, ce vaste espace situé sur les berges du lac Ontario, à Toronto.

Le ministre du Tourisme, Michael Chan, a affirmé mercredi qu'une portion de ce site, qui a été fermé l'an dernier en raison d'une baisse de la fréquentation au parc d'attractions, serait transformée en parc urbain avec un accès gratuit aux berges.

Près de trois hectares du site existant seront convertis en espaces verts, ce qui permettra au public d'avoir accès à un secteur riverain qui lui était inaccessible depuis plus de quatre décennies.

Au fil des consultations publiques, il est apparu évident que les intervenants avaient soif d'espaces verts et qu'ils souhaitaient un accès gratuit à ce secteur, a indiqué mercredi le ministre Chan.

La première phase du processus de revitalisation est donc bel et bien lancée, a-t-il ajouté, disant vouloir faire de ce nouveau site une attraction majeure pour les citoyens des quatre coins de la province.

La population est invitée à faire part de ses idées en ce qui a trait à l'aménagement du parc urbain, qui sera situé sur un site servant actuellement de stationnement.

Le sentier du parc urbain sera relié à l'actuel réseau de sentiers de 780 kilomètres qui sillonne les rives du lac Ontario. Le ministre Chan dit espérer que le tout sera en place en 2015, alors que Toronto accueillera les Jeux panaméricains.

L'aménagement du parc constitue la première étape d'un processus de revitalisation dont la suite reste à déterminer.

Selon Michael Chan, le parc d'attractions coûtait 20 millions de dollars annuellement à la province. La fréquentation avait chuté de façon draconienne, passant de 2,5 millions à son ouverture, en 1971, à 300 000 par année.

Le gouvernement ontarien avait annoncé en février 2012 qu'il ne pouvait plus se permettre de garder le parc ouvert en raison de la précarité des finances de la province.

Le plan prévoit aussi la construction de résidences privées, d'un hôtel et d'un centre de villégiature.