Si on se fie aux longues listes d'ingrédients qui garnissent les étiquettes des cosmétiques, ce sont des centaines de substances dont on s'enduit le corps, parfois au quotidien! Quand on sait que l'innocuité de certaines substances est remise en question, la chose a de quoi inquiéter les consommateurs.

Au même titre qu'on apprend à analyser les étiquettes des produits alimentaires à l'épicerie, on gagnerait probablement à connaître les ingrédients qui entrent dans la composition de nos cosmétiques. Certains pourraient bien mériter qu'on s'y attarde...

La peau est le plus grand organe du corps par sa surface. Cette barrière protectrice, aussi utile soit-elle, demeure perméable à certaines matières avec lesquelles elle entre en contact.

«Contrairement aux aliments qui sont filtrés par le foie, les substances appliquées sur la peau se frayent directement un chemin dans l'organisme, souligne Larissa Takser, professeure à la faculté de médecine et des sciences de la santé de l'Université de Sherbrooke, raison de plus pour être vigilant.»

Tous ces produits voués à rendre la peau plus belle ou plus confortable pourraient-ils faire plus de mal que de bien?

Les experts en santé et en environnement sont de plus en plus nombreux à répondre oui en ciblant des ingrédients présents dans nos petits pots. Et bien que la plupart des substances qui entrent dans les formulations des cosmétiques soient considérées comme étant sans danger, il n'est pas rare que d'autres rejoignent les rangs des vilains.

La pression économique

Par ailleurs, l'industrie des cosmétiques génère continuellement de nouveaux ingrédients dont l'innocuité n'a pas été prouvée. À ce rythme, garder le fil n'est pas chose facile!

«On est prompts à les mettre sur le marché pour des raisons économiques. C'est un couteau à double tranchant», prévient Jean-Patrick Toussaint, chef des projets scientifiques à la Fondation David Suzuki.

Santé Canada, dont l'approche est de considérer toute substance comme étant inoffensive jusqu'à preuve du contraire, encadre les entreprises en leur fournissant des recommandations, mais elle n'évalue les produits qu'à partir du moment où ils font l'objet de plaintes.

La Canadian Cosmetic Toiletry and Fragance Association (CCTFA), principale voix de l'industrie des cosmétiques qui regroupe 150 marques de produits de soins distribués au Canada, se fait toutefois rassurante.

«Pour vendre légalement un produit, une compagnie doit se plier aux recommandations de Santé Canada et fournir la liste de ses ingrédients ainsi que les proportions dans lesquelles ils sont utilisés, assure Daren Praznik. Les consommateurs sont entre bonnes mains».

Contradictions et perplexité

Mises à l'étude par Santé Canada, des substances figurent maintenant sur sa liste d'ingrédients critiques. Certaines ont été interdites, dans d'autres cas, des concentrations maximales, qui correspondent aux doses jugées sans danger, ont été émises.

Il y aurait toutefois une faille dans cette approche: «On ne tient pas compte de l'accumulation de produits toxiques qui s'additionnent d'un produit à l'autre, mentionne Mme Takser. Ni de «l'effet cocktail» ou de la synergie entre les produits», certains ingrédients pouvant avoir des effets nocifs une fois associés à d'autres.

Un discours alarmiste, pense Daren Praznik. «Quand on évalue une substance, on doit tenir compte du facteur dangerosité, mais aussi de l'exposition à cette substance. Les experts de Santé Canada laissent une marge suffisamment grande pour qu'une substance soit considérée sécuritaire dans les concentrations permises».

Face à ce tourbillon d'informations contradictoires, plusieurs restent perplexes. «Les consommateurs sont en droit de se questionner par rapport à l'impact des produits qu'ils consomment sur leur santé et l'environnement, et d'exiger plus de rigueur sur ce point de la part des gouvernements, dit Jean-Patrick Toussaint. Si on regarde ce qui se fait en Europe, où la réglementation est plus stricte, il y a du travail à faire ici.»

Des ingrédients à garder à l'oeil

À moins de faire soi-même ses cosmétiques, savoir interpréter les étiquettes demeure la façon la plus sûre de s'assurer de la composition d'un produit. À repérer: les substances qui font l'objet de controverse.

BHA ET BHT

POURQUOI: ils seraient susceptibles de provoquer des irritations. Le BHA fait davantage l'objet de soupçons: il figure sur la liste des agents cancérigènes du Centre international de recherche sur le cancer (CIRC). Il pourrait également causer des dommages au foie et agir comme perturbateur endocrinien.

UTILISATION: ces antioxydants synthétiques sont utilisés pour prolonger la conservation des huiles dans les produits.

ON LES TROUVE: dans les produits hydratants, le rouge à lèvres et d'autres cosmétiques fabriqués à partir de gras animal ou végétal.

CE QU'EN DIT SANTÉ CANADA: elle les considère comme sans risque pour la santé dans les concentrations permises. Le BHA a été interdit au Japon. L'Union européenne l'a banni des parfums.

LES REPÉRER SUR L'ÉTIQUETTE: hydroxyanisole butylé ou butyle hydroxyanisole, E320 (BHA), hydroxytoluène butylé ou butyle hydroxytoluène, E321 (BHT).

COLORANTS DÉRIVÉS DU GOUDRON DE HOUILLE

POURQUOI: le CIRC les identifie comme étant cancérigènes. Ils seraient aussi allergisants. Certains ont été remplacés par des colorants synthétiques d'une plus grande pureté, mais d'autres, comme le paraphénylènediamine, sont néanmoins présents dans les cosmétiques, en particulier dans les colorants capillaires.

UTILISATION: pour donner une teinte à un produit ou pour teindre (teintures capillaires).

ON LES TROUVE: dans les teintures capillaires (les plus foncées en contiennent davantage) et une large gamme de produits de beauté.

CE QU'EN DIT SANTÉ CANADA: certains colorants de houille ont été interdits au Canada. Le gouvernement en examine actuellement plusieurs dans le cadre de son Plan de gestion des produits chimiques.

LES REPÉRER SUR L'ÉTIQUETTE: généralement précédés par «CI» (Colour Index), puis de cinq chiffres ou encore, c'est le cas au États-Unis, par leur nom suivi d'un chiffre. Le paraphénylènediamine est aussi identifié sous le terme p-phenylenediamine ou PPD.

PARABÈNES

POURQUOI: leur pénétration dans la peau est importante. On les soupçonne d'agir comme perturbateurs endocriniens. Leur présence a été identifiée dans des tumeurs cancéreuses au sein, ce qui les associe au cancer.

UTILISATION: ils sont utilisés comme agent de conservation dans une majorité de produits. Plusieurs entreprises les ont toutefois remplacés par d'autres agents conservateurs dont les répercussions sur la santé demeurent floues.

ON LES TROUVE: dans les lotions, les revitalisants, les déodorants et le maquillage.

CE QU'EN DIT SANTÉ CANADA: elle ne reconnaît aucun lien de cause à effet entre les parabènes et le cancer du sein, mais affirme les avoir à l'oeil. Aucune restriction émise quant à leur utilisation. L'Union européenne encadre leur utilisation en limitant leurs concentrations dans les produits.

LES REPÉRER SUR L'ÉTIQUETTE: repérer les mots se terminant par paraben: methylparaben, butylparaben, ethylparaben, propylparaben, isobutylparaben.

FORMALDÉHYDE ET LIBÉRATEURS DE FORMALDÉHYDE

POURQUOI: le formaldéhyde serait cancérigène, selon le CIRC. Les produits libérant cette substance sont considérés comme des irritants et des allergènes à faible dose. Il s'en dégagerait également sous forme de gaz des agents nuisant à la qualité de l'air.

UTILISATION: on s'en sert comme conservateurs.

ON LES TROUVE: dans différents types de produits cosmétiques pour les cheveux et la peau, dont certains produits lissants pour les cheveux et les vernis à ongles.

CE QU'EN DIT SANTÉ CANADA: l'utilisation du formaldéhyde est réglementée: le formaldéhyde est considéré comme sûr dans certaines concentrations, mais on l'interdit toutefois dans les produits cosmétiques en aérosol. Les libérateurs de formaldéhyde ne sont pas contrôlés.

LES REPÉRER SUR L'ÉTIQUETTE: formaldéhyde ou formaline. Les Bronopol, DMDM hydantoin, diazolidinyl urea, imidazolidinylurea et quaternium-15, méthénamine et hydrozymethylglicinenate de sodium sont des libérateurs de formaldéhyde.

PEG

POURQUOI: ils sont composés de pétrole, qui fait partie des ingrédients à garder à l'oeil. Ils peuvent provoquer des irritations et seraient parfois contaminés avec du 1,4-dioxane qui est considéré comme un cancérigène par le CIRC. Comme ils augmentent la perméabilité de la peau, ils sont absorbés en grande quantité dans l'organisme.

UTILISATION: on s'en sert comme épaississants et comme solvants. Ils agissent aussi comme adoucissants et excipients d'humidité dans certaines formules.

ON LES TROUVE: dans les produits hydratants et nettoyants.

CE QU'EN DIT SANTÉ CANADA: l'usage du 1,4-dioxane dans les cosmétiques est interdit, mais sa présence dans les PEG a été jugée sans danger. Un groupe d'experts américains a noté qu'ils ne devraient pas être appliqués sur une peau blessée ou irritée. Les PEG ne sont toutefois pas réglementés au Canada ou ailleurs.

LES REPÉRER SUR L'ÉTIQUETTE: polyéthylèneglycols ou PEG.

SLS

POURQUOI: ils peuvent être asséchants et irritants pour la peau, les yeux et les voies respiratoires. Le sodium laureth sulfate est susceptible de contenir du 1,4-dioxane, qui est considéré comme un cancérigène.

UTILISATION: comme agent moussant et nettoyant.

ON LES TROUVE: dans les shampoings, crèmes de rasage, nettoyants pour le visage et le corps, dentifrices et produits pour la maison (le savon à vaisselle, notamment).

CE QU'EN DIT SANTÉ CANADA: elle les considère comme sans danger, mais souligne l'importance de les utiliser conformément au mode d'emploi qui figure sur les cosmétiques.

LES REPÉRER SUR L'ÉTIQUETTE: sodium laureth sulfate, sodium lauryl sulfate.

À surveiller également

Six autres ingrédients parmi les plus controversés .

TRICLOSAN

POURQUOI: irritant pour la peau et les yeux, il est aussi soupçonné d'agir comme perturbateur endocrinien. Selon l'Environmental Working Group, il favoriserait le développement de bactéries résistantes aux antibiotiques.

UTILISATION: comme antibactérien et conservateur.

ON LE TROUVE: dans les nettoyants, produits désinfectants pour les mains, accessoires de toilette, antisudorifiques et bains de bouche.

CE QU'EN DIT SANTÉ CANADA: elle le considère comme nocif pour l'environnement mais sûr pour la santé humaine dans des concentrations de 0,03% dans les rince-bouche et de 0,3% dans les autres cosmétiques.

LE REPÉRER SUR L'ÉTIQUETTE: triclosan

PHTALATES

POURQUOI: Les phtalates de dibutyle ou DBP (ester) et DEP (phtalate de diéthyle) sont soupçonnés d'interférer sur les fonctions hormonales.

UTILISATION: présents dans plusieurs cosmétiques comme solvants, fixatifs, plastifiants et agents antimoussants.

ON LES TROUVE: dans les fragrances qui parfument les produits de beauté, dans les parfums et les solvants à vernis.

CE QU'EN DIT SANTÉ CANADA: elle en bannit certains des jouets et objets pour enfants. Leur usage est toutefois considéré comme sans danger dans les cosmétiques, à l'exception du phtalate de bis (2-éthylhexyle), qui figure sur la liste des ingrédients à usage restreint.

LES REPÉRER SUR L'ÉTIQUETTE: dibutyle phtalate, DBP (ester). Les mots «parfums» ou «fragrances» sont aussi révélateurs de leur présence car plusieurs de ces produits en contiennent.

PARFUMS

POURQUOI: environ 3000 substances chimiques entrent dans la composition des fragrances, parmi lesquelles plusieurs sont susceptibles de provoquer des maux de tête, des problèmes respiratoires et des allergies, souligne-t-on dans le rapport sur les cosmétiques de la Fondation David Suzuki. Certains seraient cancérigènes ou neurotoxiques. Dans bien des cas, les parfums renferment des phtalates.

UTILISATION: pour donner une odeur attirante aux produits.

ON LES TROUVE: dans une vaste gamme de cosmétiques. Les produits non parfumés peuvent aussi en contenir; ils sont alors accompagnés d'agents masquants.

CE QU'EN DIT SANTÉ CANADA: elle permet aux entreprises de ne pas révéler les ingrédients qui entrent dans la composition de leurs parfums. L'industrie des parfums s'autoréglemente en adhérant sur une base volontaire à des normes d'innocuité appliquées à l'échelle mondiale.

LES REPÉRER SUR L'ÉTIQUETTE: parfum, fragrance.

GELÉE DE PÉTROLE

POURQUOI: la gelée de pétrole ou petrolatum peut contenir des impuretés, dont des hydrocarbures poly-aromatiques (HAP) qu'on associe au cancer. Elle pourrait aussi causer des irritations cutanées et des allergies.

UTILISATION: fait barrière pour garder l'humidité dans la peau et les cheveux ou les faire briller.

ON LA TROUVE: dans les produits hydratants et les soins capillaires.

CE QU'EN DIT SANTÉ CANADA: elle remet aux fabricants la responsabilité de veiller à la pureté de leurs produits. L'Union européenne l'autorise si les étapes de raffinage sont connues.

LES REPÉRER SUR L'ÉTIQUETTE: Petrolatum, petroleum distillates. Les huiles minérales (paraffinum liquidum, Cera microcristallina) sont des produits dérivés du pétrole.

DEA-MEA ET TEA

POURQUOI: on les associe à des problèmes de foie, des démangeaisons de la peau et des yeux. Associés aux nitrites, ils peuvent former des nitrosamines qui sont considérées comme cancérigènes.

UTILISATION: pour neutraliser l'acidité de certains ingrédients, équilibrer le pH d'une formule et ajouter une texture plus crémeuse ou moussante aux produits.

ON LES TROUVE: dans les shampoings, les savons, les crèmes et les lotions.

CE QU'EN DIT SANTÉ CANADA: elle interdit le DEA dans les cosmétiques, mais considère la TEA et la MEA comme sûres lorsque leur utilisation est suivie d'un rinçage complet. Dans les produits qui demeurent sur la peau, leur concentration ne doit pas dépasser 5%.

LES REPÉRER SUR L'ÉTIQUETTE: DEA (diéthanolamine), MEA (monoéthanolamine), TEA (triéthanolamine).

SILOXANES

POURQUOI: ces composés à base de silicone sont soupçonnés d'agir comme perturbateurs endocriniens. Certains pourraient causer des tumeurs utérines et des dommages aux systèmes immunitaires et nerveux (D5).

UTILISATION: comme agents lissants, adoucissants, assouplissants et humidifiants.

ON LES TROUVE: dans la plupart des produits capillaires et les soins de la peau ainsi que les déodorants.

CE QU'EN DIT SANTÉ CANADA: elle les considère comme sans risque, mais reconnaît que la bioaccumulation du siloxane D4 pourrait être néfaste pour l'environnement.

LES REPÉRER SUR L'ÉTIQUETTE: siloxane, cyclotetrasiloxane (D4), cyclopentasiloxane (D5), cyclométhicone (un mélange de D4 et D5) et autres ingrédients se terminant en «-siloxane» ou en «-cone».

* Qu'est qu'un perturbateur endocrinien? C'est un agent chimique qui entrave le bon fonctionnement du système reproducteur et de l'équilibre hormonal, ce qui peut entraîner des problèmes sur les plans du développement, de la croissance et du comportement.

PHOTO MARCO CAMPANOZZI, LA PRESSE

Malgré leur complexité, les listes d'ingrédients sont à regarder avec vigilance.

Des repères pour y voir (plus) clair

RECHERCHER LES CERTIFICATIONS BIOLOGIQUES

Pour qu'un produit soit estampillé biologique, il doit être composé d'au moins 70% d'ingrédients certifiés biologiques, ce qui garantit que près des trois quarts des ingrédients qui sont utilisés dans la fabrication sont d'origine naturelle et obtenus sans recourir à des produits chimiques de synthèse.

Les logos à repérer:

• Écocert (certification européenne)

• Cosmétique bio - norme Cosmos (certification européenne)

• USDA Organic (certification américaine)

• Certified Natural Cosmetics - BDIH (certification allemande)

• Québec vrai (certification québécoise)

• ÉcoLogo (aussi appelé Choix environnemental - norme canadienne)

REPÉRER LES CINQ PREMIERS INGRÉDIENTS

Selon la norme INCI (lnternational Nomenclature of Cosmetic Ingredients), reconnue internationalement et exigée pour l'étiquetage des produits de beauté, les ingrédients doivent être présentés en ordre d'importance dans la formulation. Seuls ceux dosés à moins de 1 % peuvent être inscrits dans le désordre.

L'association Slow cosmétique, qui fait la promotion d'une consommation naturelle et éthique de la cosmétique, conseille d'identifier les cinq premiers ingrédients qui figurent sur l'étiquette. Ceux-ci correspondraient à environ 70% de la composition du cosmétique. Si un ingrédient synthétique y figure, il y a peut-être lieu d'être vigilant.

VÉRIFIER LA COTE «SANTÉ» DU PRODUIT

Le site Skin Deep, créé par l'Environmental Working Group, a recensé et coté près de 70 000 produits de soins personnels vendus aux États-Unis en fonction de leur impact sur la santé et l'environnement. Tous les produits vendus chez nous ne s'y retrouvent pas nécessairement, mais il s'agit d'un repère intéressant pour plusieurs grandes marques.

www.ewg.org/skindeep

SORTIR SON LATIN

Un ingrédient inscrit en latin est d'origine naturelle (extraits végétaux et naturels). Si ce n'est pas le cas, on a affaire à un ingrédient chimique.

QUESTIONNER LA PRÉSENTATION

Pour faire croire à un produit plus vert qu'il ne l'est en réalité, l'industrie du cosmétique fait appel à des stratégies marketing et d'habiles tournures de phrases. Évitez le piège du «naturel»:

• Quelques ingrédients naturels mis de l'avant sur l'emballage peuvent, en réalité, être perdus dans une longue liste d'ingrédients chimiques sur l'étiquette.

• Les mots «bio» ou «naturel» utilisés comme argument de vente font parfois référence à un seul ingrédient qui arrive en fin de liste dans la composition.

• Une image fleurie, du visuel de plante ou la présence de lettrage vert sur l'emballage n'est pas une garantie qu'un produit est sain. Bon à savoir: certaines entreprises changent leurs emballages sans pour autant modifier leurs formulations.

• Un produit peut être sans parabènes ou sans sulfates, ce qui n'empêche pas la présence d'autres ingrédients possiblement nuisibles.

• Qui dit naturel ne dit pas inoffensif. Un ingrédient naturel peut très bien être mal toléré, être irritant ou provoquer une réaction allergique. Inversement, qui dit produit synthétique ne dit pas nécessairement mauvais pour la santé pour autant.