La styliste Tory Burch s'était inspirée mardi du cinéaste français Eric Rohmer pour sa nouvelle collection présentée à la Fashion Week de New York, replongeant aussi dans sa passion d'enfant pour les chevaux.

Alors que la pluie noyait New York, la styliste américaine, récemment fiancée au PDG du groupe de luxe LVHM, le Français Pierre-Yves Roussel, a expliqué qu'elle avait été inspirée par le film L'amour l'après-midi d'Eric Rohmer, et plus précisément par la scène du café, dans ce film de 1972 sur le désir et la fidélité.

Sa collection, présentée au David Geffen Hall, le siège de l'orchestre philharmonique au Lincoln Center, se voulait élégante et décontractée, pleine de couleurs et d'optimisme, preppy et sportif chic.

Enfant, Tory Burch aimait monter à cheval, et sa collection était une réinterprétation de cette passion, avec un jodhpur blanc porté sur un bomber de satin aux motifs équestres, un grand manteau de laine aux motifs jockey multicolore, une robe de soie reprenant le même motif équestre marine et blanc, joliment sanglée de cuir à la taille.

À 49 ans, la styliste à la voix douce est la tête d'un empire et pèse selon Forbes 1 milliard de dollars.

Sa collection reprenait aussi certaines de ses pièces de vêtements de sport, une ligne qu'elle a lancée récemment.

«Je voulais le faire depuis peut-être sept ans, et nous l'avons lancée il y a six mois, et cela a aussi influencé la collection principale», a-t-elle expliqué à l'AFP après son défilé.

«J'aime cette combinaison. Le garçon manqué en moi adore ça. Je pense que c'est comme ça que je veux m'habiller», a-t-elle ajouté, vêtue d'une robe de soie orange et marine de la nouvelle collection, avec un motif équestre.

Divorcée, mère de trois enfants, elle espère que ses fiançailles avec Pierre-Yves Roussel lui permettront de passer plus de temps en France, elle qui la saison dernière confiait à l'AFP que les femmes françaises étaient «les plus chics» au monde.

«J'espère qu'ils me prendront», dit-elle en riant. «Mon français j'espère s'améliore un peu, mais ce ce n'est pas encore ça».