Ancienne championne du monde officieuse des double-fautes, Elena Dementieva reconnaît que ses chances de remporter enfin un tournoi du Grand Chelem ont augmenté depuis qu'elle a progressé au service.

«Je sers bien mieux que par le passé, même s'il n'est pas parfait, mon geste a évolué, c'est plus facile de gagner sans faire une dizaine de double-fautes par match», a déclaré la Russe après sa qualification pour les quarts de finale de l'Open d'Australie lundi.

La N.4 mondiale, qui avait réussi «l'exploit» d'atteindre les finales de Roland-Garros et de l'US Open en 2004 avec une mise en jeu indigne à ce niveau, paraît, à 27 ans, armée pour décrocher enfin le gros lot en Grand Chelem.

Toujours invaincue cette saison après ses deux titres à Auckland et de Sydney, la championne olympique de Pékin a remporté avec la manière sa quatorzième victoire d'affilée face à la Slovaque Dominika Cibulkova (6-2, 6-2) lundi.

«Il n'y a pas de secret. C'est le travail qui paye. M'être préparée cet hiver à Miami plutôt qu'à Moscou m'a permis de m'habituer beaucoup plus facilement à la chaleur qui règne ici.»

Si elle s'impose à Melbourne, elle serait également assurée de devenir la prochaine N.1 mondiale. «C'est une grande motivation», reconnaît la Russe qui n'a encore jamais fait mieux que quatrième au classement WTA.

«Mais je ne me considère pas comme la favorite, a-t-elle assuré. Regardez Dinara (Safina), elle a beaucoup progressé, elle est en forme, c'est elle la favorite. Moi je n'ai aucune pression.»