L'Impact poursuit cette semaine ses entraînements quotidiens à Montréal en vue de son prochain match de la Ligue des champions de la CONCACAF, qui sera disputé le mardi 21 octobre contre le CD Olimpia du Honduras.

Il s'agira alors de la dernière rencontre de l'année 2008 au stade Saputo. Mais l'entraîneur-chef John Limniatis espère que ses joueurs réussiront alors à s'assurer de prolonger leur saison jusqu'à la fin du mois de février.

Le match de mardi aura effectivement un impact sur la suite des événements puisque l'Impact n'a besoin que d'un autre point pour se qualifier officiellement pour les quarts de finale de la Ligue des champions. Une nulle permettrait au onze montréalaise de s'assurer de terminer le tournoi rotation parmi les deux premiers clubs du groupe C. Et ce, avec un autre match à disputer.

«Notre objectif est de terminer la phase des groupes avec deux bons résultats et de consolider notre première position, a déclaré Limniatis. On s'entraîne avec intensité cette semaine afin d'être prêts pour le match de mardi. Les joueurs connaissent les enjeux et l'importance de cette rencontre.»

À son dernier match, le 8 octobre, à Trinité-et-Tobago, l'Impact a défait Joe Public FC 4-1. Mais en raison d'un verdict nul de 1-1 entre le CD Olimpia et Atlante FC, la qualification du club montréalais n'avait pu être assurée.

S'il y a égalité entre deux équipes, le premier bris d'égalité est le nombre de points récoltés entre les deux équipes concernées. On tient compte ensuite de la différence de buts lors de ces matchs, puis du nombre de buts marqués à l'extérieur contre l'autre club. L'Impact devance donc toujours le club du Honduras, ayant signé une victoire de 2-1, à Tegucigalpa, le 1er octobre dernier.

Après quatre semaines d'activités dans la phase des groupes de la Ligue des champions de la CONCACAF, l'Impact est la seule des 16 équipes à avoir 10 points en banque, n'ayant pas subi la défaite à ses quatre premiers matchs (3-0-1). Le onze montréalais affiche également le meilleur différentiel de buts (+6).

«C'est l'organisation de notre jeu qui fait la différence. On travaille en équipe et on est tous sur la même longueur d'ondes, a noté le milieu de terrain Sandro Grande. La clé, c'est qu'on préconise un style européen basé sur la contre-attaque, ce qui nous avantage contre ces équipes. On a réalisé qu'on se trouve au même niveau que les équipes qu'on affronte.»

L'Impact, champion canadien et vainqueur de la série aller-retour contre le Real Esteli FC (Nicaragua), était considéré par plusieurs comme le club négligé dans le groupe C. Mais le directeur technique de l'Impact Nick De Santis n'a jamais douté du potentiel de son équipe.

«Depuis le début de la saison, on sait qu'on a une bonne équipe, a rappelé De Santis. On a un excellent gardien de but, on a de l'expérience, des joueurs qui sont bien techniquement, de même que des jeunes qui amènent de l'énergie. Tout s'est replacé avec le temps et ç'a tourné en faveur de l'équipe. Les ajustements et la profondeur ont donné des résultats positifs.»

Le vainqueur de la Ligue des champions de la CONCACAF représentera cette confédération lors de l'édition 2009 de la Coupe du monde des clubs de la FIFA.