Le groupe montréalais se scindera en deux, aujourd'hui. Tandis que les titulaires habituels s'entraîneront normalement à Sanford ce matin, les autres prendront le chemin de Jacksonville afin d'y affronter l'Union de Philadelphie.

«Je pense que la plupart seront des joueurs substituts que nous avons encore besoin de voir ou des joueurs qui ne sont pas encore en forme», a annoncé l'entraîneur adjoint Mauro Biello.

Tandis que l'Impact domine le groupe B de la Classique Disney, l'Union ferme la marche dans la poule A. En l'absence de ses joueurs importants, il s'est notamment incliné 4-0 devant Columbus, mercredi. C'est une formation semblable que l'Impact s'attend à voir, à 19h30, dans le gigantesque stade des Jaguars.

«Ils ont fait plusieurs changements cet hiver et de nombreux joueurs doivent faire leurs preuves. Le tournoi ne s'est pas déroulé comme ils le voulaient, mais nous nous sommes déjà parlé et ils comptaient faire jouer leur réserve», a ajouté Biello.

Valentin a tourné la page

Titulaire au début de la campagne dernière, Zarek Valentin a passé sa deuxième moitié de saison à l'infirmerie, puis sur le banc. Il n'a guère envie de revivre pareil scénario en 2013. «Évidemment que l'année dernière a été difficile, mais j'essaie de laisser cela derrière moi et d'en tirer des leçons. C'est à dire d'essayer de jouer avec confiance et du mieux que je peux.»

Le latéral droit a cependant connu quelques parenthèses difficiles contre Kansas City, puis Orlando. «Il n'a pas été tellement bien dans ses 20 premières minutes [dans le dernier match], mais auparavant, il n'avait pas paniqué, a souligné Marco Schällibaum. Peut-être qu'il ne se sentait pas très bien, mais il s'est amélioré au fil du match.»

Tous au Magic!

Une petite délégation de l'Impact a passé la soirée de mercredi au Amway Center, domicile du Magic d'Orlando. Les joueurs locaux se sont inclinés par 28 points contre les Hawks d'Atlanta dans une ambiance pas franchement survoltée. «Au moins, on a mangé et on a vu un peu de basketball, mais pas trop, a plaisanté Marco Di Vaio. On est partis au quatrième quart.»