Dans un communiqué, McLaren dit avoir eu des contacts avec les autorités italiennes samedi mais qu'elle n'a pas été accusé de quoi que ce soit. L'écurie dit soupçonner fortement que la nature et le timing de ce contact complètement superflu, juste avant les qualifications, avait pour but de perturber ses préparatifs pour cette séance importante et l'audition devant le conseil mondial de l'automobile jeudi.

Dans un communiqué, McLaren dit avoir eu des contacts avec les autorités italiennes samedi mais qu'elle n'a pas été accusé de quoi que ce soit. L'écurie dit soupçonner fortement que la nature et le timing de ce contact complètement superflu, juste avant les qualifications, avait pour but de perturber ses préparatifs pour cette séance importante et l'audition devant le conseil mondial de l'automobile jeudi.

Malgré cette intervention, les pilotes McLaren Fernando Alonso et Lewis Hamilton ont réussi les deux meilleurs temps des essais qualificatifs samedi.

Samedi sur le circuit de Monza, McLaren a reçu la visite de représentants des procureurs de Modène. Selon le journal La Repubblica daté de dimanche, Ron Dennis et six autres employés de McLaren, dont le responsable du design suspendu Mike Coughlan, sont visés par l'enquête.

Selon la Gazzetta dello Sport, les sept hommes font l'objet d'une enquête pour fraude sportive, espionnage industriel et possession illégale d'information financière.

L'affaire a éclaté au mois de juillet quand un dossier de 780 pages sur les monoplaces Ferrari a été découvert au domicile du responsable du design chez McLaren, Mike Coughlan. Coughlan a ensuite été suspendu tandis que le responsable en chef de la performance chez Ferrari Nigel Stepney, qui aurait fourni les documents, a été limogé.

Vendredi, la Gazzetta dello Sport a publié un échange d'e-mails entre Alonso et De La Rosa laissant penser que les pilotes étaient au courant d'informations confidentielles sur le design des Ferrari.

Mosley a aussi écrit une lettre aux patrons de toutes les écuries de F1, à l'exception de McLaren et Ferrari, pour leur demander s'ils avaient des informations sur l'affaire.

Le Conseil mondial de l'automobile a prévu de se pencher sur l'affaire le 13 septembre après l'annonce par la FIA mercredi de la découverte de nouvelles preuves.

Le conseil a jugé au mois de juillet que McLaren avait été en possession de documents secrets de Ferrari mais n'a pas puni l'équipe car il n'existait pas de preuves suffisantes pour démontrer que les documents avaient servi.

L'écurie McLaren, qui est basée en Angleterre, pourrait être suspendue deux ans du championnat du monde de F1 si elle est reconnue coupable d'avoir obtenu les informations confidentielles.