Dire qu'il était ému de revenir chez lui est un euphémisme. Quand il a fait le tour de la piste au volant d'une voiture de location, mercredi, il a soigneusement évité de rouler sur l'inscription «Salut Gilles!» quand il a franchi la ligne de départ. «Plus jeune, être québécois n'avait pour moi aucune importance, a dit Tremblay. Mais en vieillissant, j'apprécie davantage la culture et l'histoire de ma province d'origine.»

Dire qu'il était ému de revenir chez lui est un euphémisme. Quand il a fait le tour de la piste au volant d'une voiture de location, mercredi, il a soigneusement évité de rouler sur l'inscription «Salut Gilles!» quand il a franchi la ligne de départ. «Plus jeune, être québécois n'avait pour moi aucune importance, a dit Tremblay. Mais en vieillissant, j'apprécie davantage la culture et l'histoire de ma province d'origine.»

Tremblay a passé l'essentiel de sa vie aux États-Unis. Parti avec sa famille en 1976, il est revenu au milieu des années 80 avant de s'installer pour de bon en Floride en 1990. On comprend donc pourquoi son nom ne dit pas grand-chose aux amateurs de course d'ici.

Pourtant, il arrive à Montréal en septième position au classement de la catégorie GT. Il est depuis plusieurs années associé à Mazda et c'est lui qui est la figure de proue du programme de course du manufacturier japonais en série Rolex. Hier, il a réussi le sixième temps de la journée.

Jean-François Dumoulin est l'autre Québécois qui pilote en catégorie GT. Il a réussi le septième temps. Contrairement à Tremblay, il connaît le circuit Gilles-Villeneuve comme le fond de sa poche pour y avoir piloté toutes sortes de voitures, de la Formule 1600 en passant par le CASCAR. «C'est toujours agréable de piloter ici mais la compétition est féroce, a-t-il indiqué. Plusieurs équipes peuvent faire du développement entre les épreuves alors que nous, on doit se contenter des week-ends de course.»

Il y a toutefois des démarches entreprises avec de nouveaux commanditaires dans le but d'assurer sa place en GT l'an prochain, même si son but est de se trouver un volant en Daytona Prototype.

Parlant de la DP, Patrick Carpentier a complété sa journée d'essais marathon - six heures d'essais en Busch, une autre en Grand Am - en réussissant le quatrième temps de la journée au volant de sa Pontiac Riley,

Les qualifications de la série ont lieu ce matin, la course cet après-midi, 16h15.