«Spyker a demandé un arbitrage (de la chambre de commerce de Lausanne, ndlr) et doit donc par définition accepter qu'un tel différend ne soit pas de ceux devant être réglés par le Code sportif 2007 de la FIA», répondent les commissaires.

«Spyker a demandé un arbitrage (de la chambre de commerce de Lausanne, ndlr) et doit donc par définition accepter qu'un tel différend ne soit pas de ceux devant être réglés par le Code sportif 2007 de la FIA», répondent les commissaires.

«Il est donc considéré qu'il serait totalement inapproprié pour les commissaires de s'impliquer dans une affaire qui fait l'objet d'une enquête menée par une autre instance à la demande du plaignant, Spyker», soulignent-ils.

Spyker a demandé le 23 mars «l'arbitrage» de la chambre de commerce de Lausanne (Suisse), compétente pour se prononcer sur les litiges relatifs aux accords Concorde qui régissent les aspects commerciaux de la F1.

L'écurie néerlandaise reproche à Super Aguri et Toro Rosso de contrevenir au règlement de la F1 en utilisant au moins en partie un châssis «client» et non le sien propre: la Super Aguri SA107 utilise le châssis Honda de 2006, tandis que la Toro Rosso STR2 utilise le châssis de la Red Bull RB03.

Dans le cas de Red Bull et Toro Rosso, on estime être en conformité avec le règlement car les deux écuries achètent leur châssis auprès d'un tiers, Red Bull Technology.

Avant le Grand Prix d'Australie, en ouverture de la saison le 18 mars, Spyker avait déjà dénoncé auprès de la Fédération internationale de l'automobile (FIA) la légalité des monoplaces Super Aguri, mais la plainte avait été rejetée pour des raisons de délai.