L'écurie de Formule 1 Lotus Renault a annoncé mercredi qu'elle testerait le Brésilien Bruno Senna et l'Allemand Nick Heidfeld samedi et dimanche à Jerez, en Espagne, en vue de suppléer l'absence du Polonais Robert Kubica, gravement blessé durant un rallye en Italie.

«Lotus Renault a révisé son dispositif de pilotes pour les essais qui seront menés à Jerez de la Frontera en Espagne» à partir de jeudi et jusqu'à dimanche, a indiqué la structure dans un communiqué.

«Comme prévu, Vitaly Petrov sera au volant de la R31 (modèle 2011) jeudi et vendredi», le Russe, avec son unique année d'expérience dans la discipline chez Renault F1 en 2010, devenant le cadre de Lotus Renault, selon ce texte.

«Samedi et dimanche, l'équipe donnera à Bruno Senna la possibilité d'effectuer du roulage et évaluera Nick Heidfeld, candidat au remplacement de Robert Kubica au poste de pilote titulaire», a fait savoir l'écurie, ajoutant que «l'ordre précis du programme» des deux hommes serait confirmé vendredi soir.

Lotus Renault doit remplacer son leader Robert Kubica qui, blessé à la jambe, au bras et à la main droite dimanche lors du rallye Ronde di Andora, près de Gênes, a dû être opéré d'urgence à l'hôpital Santa Corona de Pietra Ligure, où il doit subir deux autres interventions chirurgicales.

La durée de l'immobilisation du Polonais - entre six mois et an, selon les différents pronostics - est encore impossible à définir.

«Notre stratégie sera d'essayer un jeune pilote, pour qu'il accumule les kilomètres, afin de le préparer pour les années à venir. Si Robert doit rater toute la saison, normalement un pilote plus expérimenté le remplacera, afin de réaliser le développement de la voiture», avait expliqué le propriétaire de l'équipe, Gérard Lopez, plus tôt mercredi.

«Heidfeld, nous savons tous qu'il est assez fort, mais nous ne connaissons pas son niveau actuel et nous ne savons pas comment il se comportera dans notre voiture. La même chose vaut pour (l'Italien Vitantonio) Liuzzi ou pour Bruno Senna», l'un des troisièmes pilotes de Lotus Renault, avait-il poursuivi, insistant sur l'importance de la «combinaison» pilote-monoplace.