Max Verstappen pourra décrocher son troisième titre consécutif de champion du monde de Formule 1 ce week-end au Grand Prix du Qatar. Et il pourra se l’adjuger dès samedi.

Verstappen s’emparera du titre s’il termine parmi les six premiers pilotes de la course sprint prévu samedi. Ça signifie que la course classique qui aura lieu dimanche pourrait être une simple balade en voiture.

Le prestige de la série reine du sport automobile, ainsi que le blason de Verstappen, pourraient être ternis, si jamais ce scénario se concrétise. Le Hollandais a d’ailleurs déjà déclaré que la course sprint – une épreuve de 19 tours – devrait carrément être abolie en F1.

« Ça n’est pas une vraie course ; c’est plus un jeu de hasard, a-t-il évoqué après la première course sprint de la saison en Azerbaïdjan en avril. Je crois que j’aurais plus de chance à Vegas si j’allais au casino. J’adore la course automobile, sa pureté, et j’estime que ça, c’est davantage du divertissement. »

Le pilote Red Bull a été carrément dominant cette saison ; il a même largué son coéquipier Sergio Perez au classement général il y a belle lurette.

Perez est le seul pilote qui peut encore mathématiquement ravir le titre à Verstappen, avec six courses à négocier au championnat de 2023. Cependant, même si le Hollandais est victime d’un abandon pendant la course sprint, le Mexicain devra se faufiler dans le top 3 pour repousser l’inévitable.

Verstappen a non seulement été rapide cette saison, mais il a été constant. Quand il a décroché sa 10e victoire de la campagne au Grand Prix d’Italie le mois dernier, il a établi un record de la F1. Red Bull a remporté 16 des 17 dernières courses, une séquence remarquable qui a commencé l’an dernier.

Verstappen a mentionné sur les ondes de l’émission en baladodiffusion de Red Bull diffusée cette semaine que « tu ne peux vraiment lever le pied une journée ou un week-end », en F1. Il a ajouté que depuis le début de sa carrière en F1, avec Toro Rosso en 2015 à l’âge de 17 ans, il s’était soumis à un processus méticuleux pour éliminer les erreurs de pilotage.

« J’étais jeune quand je me suis joint à la Formule 1, donc je manquais d’expérience. Et à cause de ce manque d’expérience, parfois tu commets des erreurs, a-t-il expliqué. D’une certaine façon, tu dois commettre des erreurs dans la vie pour devenir un meilleur pilote, et une meilleure personne. Tout dépend des leçons que tu tires de ces épreuves, comment tu t’arranges pour les commettre de nouveau, et selon moi, c’est un processus qui est perpétuel. Ça n’arrêtera jamais. Ça arrêtera uniquement à la fin de ma carrière de pilote. D’une certaine façon, tu dois suivre ta courbe d’apprentissage et éviter de commettre deux fois la même erreur. »

D’autre part, le pilote américain Logan Sargeant, qui a succédé au Torontois Nicholas Latifi chez Williams, n’a toujours pas inscrit de point de classement, et il n’a toujours pas de contrat en vue pour 2024. L’équipe britannique a cependant indiqué qu’elle souhaitait conserver ses services.

« Logan a des objectifs très bien définis d’ici la fin de la saison et nous travaillons constamment avec lui, a évoqué le directeur de Williams James Vowles en visioconférence la semaine dernière. Nous voulons qu’il connaisse du succès, et nous voulons qu’il pilote pour nous l’an prochain. »

Sargeant a été victime d’un accident en qualifications et d’un accrochage avec Valtteri Bottas lors de la dernière épreuve au Japon, mais Vowles a assuré que l’Américain poursuivait sa progression. Il a d’ailleurs ajouté que sa performance était similaire à celle de son coéquipier, Alex Albon.