Dave Dombrowski affirme qu'il n'y a eu aucune discussion avec les propriétaires à propos d'un nouveau contrat, et que plus la saison avançait, plus il sentait qu'il pourrait ne pas être de retour avec les Tigers de Detroit en 2016.

«Tu commences à penser que ça pourrait aller dans l'autre direction», a expliqué Dombrowski.

Les Tigers ont annoncé, mardi, que Dombrowski n'était plus le président-directeur général de l'équipe et ont nommé Al Avila pour le remplacer. La décision a semblé un peu expéditive, surtout parce que Dombroski venait d'effectuer une série de transactions mettant l'accent sur l'avenir de la formation. Il en était cependant à la dernière saison de son contrat, et il n'y a eu aucune discussion quant à une possible prolongation de contrat.

Dombrowski dit avoir appris la décision, mardi. Il a raconté que Avila, son assistant, lui avait laissé comprendre que le propriétaire Mike Ilitch voudrait le rencontrer. Il a discuté avec Ilitch peu après et il a appris que l'équipe voulait prendre une autre avenue.

«Je respecte la décision des propriétaires», a-t-il dit mercredi.

Dombrowski a passé près de 14 saisons dans l'organisation. Il a mené Detroit à deux titres de la Ligue américaine et à quatre triomphes de la section centrale. Il s'est dit attristé du fait que l'équipe n'a pas remporté la Série mondiale durant son passage.

«Nous avons eu de bonnes occasions», a-t-il plaidé.

En plus de s'être inclinés lors de la Série mondiale en 2006 et en 2012, les Tigers ont été éliminés en finale de championnat en 2011 et en 2013.

Avila s'est vu offrir la promotion par Ilitch, samedi, le jour suivant les dernières transactions majeures des Tigers avant la date limite. Après avoir gagné quatre titres de section, les Tigers ont connu une baisse de régime en 2015. La semaine dernière, les Tigers ont échangé l'as David Price, le voltigeur Yoenis Cespedes et le releveur Joakim Soria pour de plus jeunes joueurs qui pourraient aider la cause de l'équipe dans le futur.

Avila a révélé que l'organisation n'était pas certaine de son plan jusqu'à la dernière minute.

«Nous espérions connaître une bonne séquence et être des acheteurs. Nous avons pris la décision d'être vendeurs assez tard, a-t-il expliqué. Quand je dis tard, c'est jusqu'au dernier jour où nous croyions pouvoir attendre avant d'amorcer une reconstruction.»