Le cycliste à la retraite Erik Zabel a remis sa démission à titre de membre du comité consultatif de l'Union cycliste internationale, lundi, après avoir déclaré à un journal allemand qu'il a consommé des substances dopantes, y compris de l'EPO et de la cortisone, pendant plusieurs années au cours de sa carrière.

Zabel, qui a remporté 12 étapes du Tour de France et porté le maillot vert du meilleur sprinteur six fois au Tour, a pris sa retraite en 2008. L'année avant sa retraite, il avait indiqué qu'il avait brièvement consommé de l'EPO en 1996.

Dans une entrevue accordée au quotidien allemand Sueddeutsche Zeitung qui a été publiée lundi, Zabel a reconnu que cela n'était qu'«une petite partie de la vérité» et qu'il s'est adonné au dopage pendant «plusieurs années».

Zabel a expliqué qu'il n'a jamais eu un «plan structuré de dopage», mais il a souligné qu'en prenant plusieurs substances ensemble comme il l'a fait, «ça fait beaucoup».

La semaine dernière, le nom de Zabel s'est retrouvé dans un rapport du sénat français sur le dopage dans le sport. Celui-ci s'est retrouvé dans une liste de coureurs ayant subi des tests positifs à l'EPO pendant le Tour de 1998.

Zabel a offert sa démission au président de l'UCI Pat McQuaid. Il faisait parmi d'un groupe de cinq personnes à avoir été nommées par l'UCI au sein du comité de 13 membres, qui comprend aussi Stephen Roche, le vainqueur du Tour en 1987, et l'organisateur principal du Tour Christian Prudhomme.

L'UCI a indiqué dans un communique que Zabel a exprimé ses «profonds regrets d'avoir menti aussi longtemps» à propos de sa consommation de substances dopantes.