Accusée sur les réseaux sociaux d’avoir hypersexualisé des enfants dans sa dernière campagne publicitaire, la marque de luxe Balenciaga et son directeur artistique Demna Gvasalia ont présenté leurs excuses et ont cessé d’utiliser les images controversées.

Les messages publicitaires, lancés vendredi dernier, présentaient une nouvelle collection d’objets, dont des sacs en forme d’ourson en peluche. Ce sont ces objets qui ont soulevé l’indignation de nombreux internautes puisque ces toutous portaient un harnais, objet associé à la culture BDSM.

« Nos sacs en forme d’ours en peluche n’auraient jamais dû apparaître avec des enfants dans cette campagne », a écrit Demna Gvasalia sur Instagram, en s’excusant d’avoir offensé des gens.

Dans le même message, il indique que toutes les images de la campagne ont été retirées des plateformes de la marque.

Dans un second message, relayé aussi par Balenciaga, le directeur artistique s’excuse également que des « documents déroutants » soient apparus dans une autre campagne plus tôt en novembre. Dans celle-ci, certains produits de la collection créée en partenariat avec Adidas étaient photographiés sur des documents légaux contenant des passages ressemblant à un avis de la Cour suprême dans une affaire de pédopornographie. Balenciaga a indiqué vouloir intenter une action en justice contre le responsable qui a intégré ces documents dans la campagne sans l’accord de la marque.