Les chercheurs n'étaient pas étonnés de découvrir que, chez la grenouille des bois, le mâle qui coassait le plus fort était celui qui attirait la femelle.

Mais la question était: comment donc, dans un concert de coassements, où certains mâles sont très proches et d'autres très éloignés, la femelle fait-elle la différence?

La réponse: des calculs complexes, similaires à la triangulation qu'utilisent les arpenteurs, où la femelle évalue les variations des sons à mesure qu'elle se déplace. « Elles sont plus intelligentes que je ne l'avais réalisé », admet, admiratif, le biologiste Christopher Murphy, de Virginie.