Une étude du Centre national de la recherche scientifique (CNRS) s'est penchée sur les aversions alimentaires en étudiant la réaction d'individus qui n'aiment pas le fromage, un aliment qui a suscité le plus souvent le dégoût parmi les cobayes humains qui se sont prêtés au test.

Les chercheurs ont utilisé la technique d'imagerie par résonance magnétique fonctionnelle pour obtenir des images du cerveau lorsqu'un individu est confronté à un produit qu'il n'aime pas. 

Dans le règne animal, l'aversion alimentaire est « un élément clé de la survie », précise le CNRS. Mais avec des êtres humains, il fallait se servir d'une aversion gustative pour arriver à étudier les réactions sur le cerveau. 

Ainsi, il apparaît que chez les individus qui n'aiment pas le fromage, certaines zones du cerveau ne sont pas activées lorsqu'on leur présente l'aliment. D'autres zones faisant partie du circuit de la récompense sont quant à elles activées, montrant qu'il existe un lien possible entre la notion de plaisir et un stimulus aversif. 

À lire sur Vice : une entrevue de Jean-Pierre Royet, directeur de recherche au CNRS, spécialiste des neurosciences et un des auteurs de l'étude >>

Consulter l'étude en anglais sur Frontiers >>