L'Agence spatiale américaine a reporté à jeudi, en raison de conditions météo «défavorables», le test initialement prévu mercredi du plus grand parachute jamais déployé, technologie qui devrait permettre de faire atterrir des vaisseaux spatiaux sur Mars.

«Les responsables de la mission ont reporté la seconde tentative de lancement du parachute (...) en raison de conditions défavorables dans l'océan», a publié la NASA tard mardi sur son site officiel.

Le prochain lancement est prévu jeudi à 13h30.

«La hauteur des vagues dans l'océan constitue toujours un problème pour l'équipe qui voudrait retrouver la capsule (à laquelle le parachute est attaché) et ses données après sa retombée» dans l'eau, précise la NASA pour justifier ce report.

L'agence spatiale américaine testera lors de ce lancement des parachutes de nouvelle génération, à la technologie plus avancée que les précédents, qui permettront à de plus gros appareils de se poser en douceur, avec l'objectif d'envoyer des hommes sur la Planète Rouge à l'horizon 2030.

Le parachute («Low-Density Supersonic Decelerator», ou LDSD), décrit par l'Agence comme «le plus grand parachute jamais déployé», fait 30 mètres de diamètre. Son but sera de «réduire la vitesse d'entrée du véhicule de Mach 2 à une vitesse subsonique».

Pour le test, la NASA enverra sa «soucoupe volante» (nom donné à sa capsule) et son parachute jusqu'à une altitude de 37 kilomètres au-dessus de l'Océan Pacifique, à l'aide d'un ballon géant. Celui-ci lâchera alors la soucoupe, qui sera apportée encore plus haut, jusqu'à 55 kilomètres d'altitude, grâce à des fusées d'appoint: le véhicule atteindra alors des vitesses supersoniques.