Il a craché du feu, monté sur des échasses et se prépare maintenant à s'envoler dans l'espace. En dépit de ces accomplissements, le richissime fondateur du Cirque du Soleil, Guy Laliberté, trouve encore des trucs qu'il ne peut pas faire, comme discuter avec ses camarades cosmonautes russes.

Guy Laliberté a confié, mardi, à Montréal, dans le cadre des célébrations du 25e anniversaire du cirque, qu'à son âge, il avait de la difficulté à apprendre une nouvelle langue.

Il a dit croire qu'il y parviendrait, mais a fait valoir qu'il s'agissait de la partie la plus difficile de son entraînement.

M. Laliberté, âgé de 49 ans, a annoncé au début du mois qu'il retirait 35 millions $ US de son compte pour se payer un vol jusqu'à la Station spatiale internationale.

L'aventure de 12 jours, dont le départ est prévu le 30 septembre, fera de lui le premier touriste canadien de l'espace.

Le fondateur du Cirque du Soleil a commencé sa formation intensive en Russie, ce qui l'occupe cinq jours par semaine. L'homme originaire de Québec, reconnu pour l'organisation de fêtes somptueuses, a indiqué qu'il passerait la majeure partie de ses fins de semaine à étudier.

Celui dont la fortune a été évaluée récemment à 2,5 milliards $ par le magazine Forbes a affirmé que la préparation à son voyage dans l'espace était ardue et très exigeante, mais qu'il «mordait» à belles dents dans l'aventure.

M. Laliberté est par ailleurs revenu sur la biographie non autorisée signée par le Montréalais Ian Halperin, soutenant qu'elle avait écorché la réputation de sa famille et celle du Cirque du Soleil. Il a soutenu mardi que le livre était «plein de menteries» et que son auteur ne cherchait qu'à «tirer profit du succès de quelqu'un d'autre».

La semaine dernière, l'avocat de M. Laliberté, François Fontaine, a fait parvenir une lettre à la maison d'édition Transit, réclamant que la biographie soit retirée des étalages.