(Washington) Le gouvernement américain de Joe Biden, qui souhaite revenir dans l’accord sur le nucléaire iranien, a annoncé mardi ses premières sanctions visant des responsables iraniens, au nom de la défense des droits de la personne.

Concrètement, il s’agit de mesures mineures : deux membres des Gardiens de la révolution, l’armée idéologique de la République islamique d’Iran, sont interdits d’entrée aux États-Unis pour leur rôle dans des interrogatoires musclés de détenus.

« Aujourd’hui au Conseil des droits de l’Homme à Genève, nous avons clairement exprimé notre préoccupation au sujet des abus dont le gouvernement iranien continue de se rendre responsable à l’égard de ses concitoyens, notamment la détention injuste de beaucoup trop de personnes dans des conditions déplorables », a déclaré le secrétaire d’État américain Antony Blinken dans un communiqué.

« Nous continuerons d’envisager tous les moyens appropriés pour que les responsables d’abus et atteintes aux droits de la personne en Iran rendent des comptes », a-t-il assuré.

L’administration Biden a promis de revenir dans l’accord de 2015 sur le nucléaire iranien dont l’ex-président Donald Trump avait retiré les États-Unis, si Téhéran respecte aussi ses engagements en la matière.

Pour cela, le nouveau gouvernement américain devra lever les sanctions économiques levées dans le cadre de cet accord, mais rétablies depuis 2018.

En revanche, il s’est engagé à continuer de faire pression sur l’Iran sur les autres sujets, dont les droits de la personne.