Différentes attaques à Bagdad et dans le centre de l'Irak ont fait sept morts jeudi, au lendemain de l'attaque à main armée à Najaf (sud) d'un représentant du grand ayatollah Ali Hussein Al-Sistani, plus haute autorité religieuse chiite, selon des responsables.

L'attaque la plus meurtrière, qui a vu exploser dans le quartier d'al-Outaifiyah, au nord de Bagdad, deux bombes, dont une installée à bord d'un véhicule, a tué cinq personnes et blessé 21 autres, a annoncé un responsable au sein du ministère de l'Intérieur.

Parmi les blessés figurent quatre policiers, a précisé le responsable, sous couvert de l'anonymat.

Dans la région de Zafraniyah, à l'est de Bagdad, une bombe placée à proximité d'un terrain de football a tué deux jeunes garçons et blessé 13 autres, selon un responsable de la police et un médecin à l'hôpital de Zafraniyah.

Par ailleurs, Sheikh Karim al-Khalidi, représentant du grand ayatollah Ali Hussein Al-Sistani, a été grièvement blessé par des hommes armés à Najaf (sud) alors qu'il rentrait chez lui dans la ville d'al-Qassim, à environ 130 km de Bagdad, mercredi soir, a annoncé un responsable.

«Des inconnus armés ont attaqué Sheikh Karim al-Khalidi à al-Qassim», a déclaré un responsable des services de M. Sistani dans la ville sainte de Najaf, au sud de l'Irak. Il s'agit de la première agression à son encontre, selon lui.

Une source médicale dans la ville de Hilla, capitale de la province de Babylone dont al-Qassim fait partie, a indiqué que la victime était «sérieusement atteinte». «Il se trouve toujours à l'hôpital, ayant été touché à la poitrine», a précisé cette source.