(Washington) Les États-Unis ont annoncé vendredi une nouvelle tranche d’aide militaire à l’Ukraine, avec notamment des missiles supplémentaires pour la défense antiaérienne de Kyiv, pour une valeur totale de quelque 400 millions de dollars.

Compte tenu des « frappes aériennes incessantes et brutales de la Russie sur les infrastructures civiles cruciales de l’Ukraine, des capacités supplémentaires de défense antiaérienne sont primordiales », a déclaré à la presse une porte-parole du Pentagone, Sabrina Singh, en annonçant cette nouvelle aide.

Elle comprend notamment quatre systèmes antiaériens de courte portée Avenger, des systèmes mobiles montés sur des blindés légers ainsi qu’un nombre non précisé de missiles Stinger.

Cette nouvelle tranche d’aide comprend également des missiles destinés aux systèmes d’ancienne génération Hawk que l’Espagne s’est engagée à remettre à Kyiv, ainsi que des obus, des missiles pour les systèmes d’artillerie de précision Himars et des munitions diverses.

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a remercié Joe Biden et le peuple américain pour leur assistance.

« Ensemble nous construisons un bouclier aérien pour protéger les civils (ukrainiens). On se rapproche de la victoire contre l’agresseur », a tweeté M. Zelensky.  

Cette nouvelle tranche d’aide porte à plus de 18,6 milliards de dollars l’assistance militaire des États-Unis à l’Ukraine depuis le début de l’offensive russe le 24 février.

Le chef d’état-major américain, le général Mark Milley, a estimé mercredi que plus de 100 000 militaires russes avaient été tués ou blessés depuis le début de l’invasion de l’Ukraine, ajoutant que les pertes étaient probablement du même ordre côté ukrainien.

Le plus haut gradé américain a également espéré des pourparlers pour mettre fin à la guerre, une victoire militaire n’étant selon lui possible ni pour la Russie ni pour l’Ukraine.

La Russie a annoncé avoir ordonné à ses troupes de se retirer de la ville de Kherson, dans le sud de l’Ukraine, un coup dur pour la campagne militaire de Moscou.

« Nous voyons quelques signes de retrait de forces russes de Kherson, mais il est trop tôt pour savoir exactement […] ce que cela signifie », a déclaré la porte-parole.