Le président Barack Obama a appelé lundi le premier ministre conservateur grec Antonis Samaras à appliquer les réformes dans son pays en collaboration avec l'Europe et le FMI, tout en exprimant le soutien des États-Unis au nouveau gouvernement grec de coalition.

Lors d'un entretien téléphonique, le président américain a déclaré à M. Samaras que la Grèce devrait oeuvrer pour se maintenir dans la zone euro et que les États-Unis aideraient le pays dans ce sens, a-t-on appris à Athènes de source gouvernementale.

Dans un communiqué, la Maison Blanche a précisé de son côté que M. Obama avait félicité M. Samaras pour son élection et la formation du nouveau gouvernement. «Le président Obama a exprimé son soutien ferme à la Grèce», a indiqué la présidence américaine.

M. Obama «s'est félicité de la détermination de M. Samaras à faire face à la situation économique et l'a appelé à travailler étroitement avec l'Union européenne, le Fonds monétaire international et la Banque centrale européenne afin de mettre en oeuvre le programme de réforme de la Grèce», selon le communiqué.

Arrivé en tête des législatives du 17 juin mais sans majorité absolue, M. Samaras, 61 ans, président du parti de droite Nouvelle-Démocratie, a formé un gouvernement de coalition jeudi avec deux autres partis, le Pasok socialiste et la gauche modérée Dimar.

M. Obama a aussi souhaité une «bonne convalescence» à M. Samaras.

Au lendemain de la formation de son gouvernement, M. Samaras avait dû être hospitalisé d'urgence avant d'être opéré samedi pour réparer un décollement de la rétine.

Il est sorti lundi après-midi de l'hôpital mais devra rester chez lui pendant au moins une semaine pour se rétablir, ce qui l'empêchera d'assister au sommet européen jeudi et vendredi à Bruxelles. La Grèce y sera représentée par son chef d'État, Carolos Papoulias.