Les responsables britanniques ont défendu vendredi la stratégie de la police après les violences qui ont visé jeudi soir la voiture du prince Charles et de sa femme Camilla, à Londres, en marge des manifestations étudiantes contre l'augmentation des droits universitaires.

Le premier ministre britannique David Cameron a annoncé qu'il voulait poursuivre les personnes ayant agressé le prince héritier de la couronne d'Angleterre dans la Rolls-Royce qui le conduisait à un spectacle dans le quartier du West End. Il a reconnu que la police devrait tirer les leçons de ce «regrettable» incident, mais que les manifestants devraient assumer toute la responsabilité de leurs actes.

Le chef de la police londonienne Paul Stephenson a annoncé qu'une enquête complète serait menée sur cet incident «profondément scandaleux», au cours duquel des manifestants se sont assis sur la voiture du prince, certains scandant «qu'on leur coupe la tête!». Ils ont brisé la vitre arrière et lancé de la peinture blanche sur la voiture.

La police a annoncé que 34 manifestants avaient été arrêtés, mais elle n'a pas précisé s'ils étaient impliqués dans l'agression.