Le ministre de l'Intérieur a déclaré lundi soir que les violentes émeutes dans plusieurs villes grecques étaient «inacceptables» tout soulignant que la police faisait tout ce qu'elle pouvait pour protégée la vie des habitants, et leurs biens.

Des milliers de jeunes se livraient lundi soir à des saccages dans les rues d'Athènes, de Thessalonique et plusieurs autres villes du pays, au troisième jour d'émeutes, après la mort d'un adolescent, abattu par un policier.

Le ministre de l'Intérieur, Prokopis Pavlopoulos, s'est exprimé à l'issue d'une réunion d'urgence du gouvernement grec.

Dans le centre-ville d'Athènes, des émeutiers aux visages cagoulés jetaient lundi soir des cocktails Molotov sur les policiers anti-émeutes, qui répondaient avec des gaz lacrymogènes, tandis que des dizaines de commerces et de banques étaient incendiés, endommagés ou pillés.

Au total, plusieurs centaines de commerces ont subi des dégâts dans la capitale, dont une vingtaine ont été complètement détruits. Au moins deux immeubles ont été incendiés, mais aucune victime n'a semble-t-il été piégées à l'intérieur.

«Ceux qui font cela doivent se rendre compte du spectacle qu'ils donnent d'eux-mêmes», a déclaré le ministre de l'Intérieur. «En aucune circonstance le gouvernement ne peut tolérer ce qui se passe».