(Washington) La découverte de cocaïne à la Maison-Blanche n’a pas mis en péril la sécurité nationale, a indiqué vendredi la Maison-Blanche, soulignant que la salle de crise, la fameuse « situation room », était vide au moment où la poudre a été trouvée.

La substance a été découverte dimanche dans l’aile ouest de la Maison-Blanche au sein d’une zone fréquentée par des visiteurs extérieurs, déclenchant une polémique politique que l’exécutif s’efforce de calmer depuis plusieurs jours.  

Si la drogue a bien été trouvée près de la salle de crise de l’exécutif, à l’accès extrêmement restreint et surveillé, cette pièce n’a pas été utilisée « depuis des mois à cause des travaux de construction en cours », a affirmé Jake Sullivan, conseiller à la Sécurité nationale de la Maison-Blanche.

« Donc les seules personnes qui allaient et venaient dans cette salle de crise pendant cette période étaient des ouvriers », a-t-il ajouté.

L’incident embarrasse fortement l’administration Biden, qui a cherché à se détacher des scandales qui ont marqué le mandat de son prédécesseur.  

M. Sullivan a notamment réaffirmé que le personnel de la Maison-Blanche était soumis à une politique rigoureuse de dépistage de drogue.  

Après l’annonce de la découverte de cocaïne, plusieurs personnalités à droite ont pointé du doigt le fils du président, Hunter Biden, en raison de son passé parsemé de dépendances.

La porte-parole Karine Jean-Pierre a rappelé encore une fois vendredi que « la famille Biden n’était pas là » au moment des faits, qualifiant d’« incroyablement irresponsable » la question d’un journaliste à ce sujet.  

Le Secret Service – chargé de la sécurité des hautes personnalités de l’État américain – a confirmé mercredi que la poudre était de la cocaïne, la substance ayant été initialement considérée comme potentiellement dangereuse.  

Sa découverte avait ainsi provoqué une brève évacuation de la Maison-Blanche, les poudres suspectes reçues régulièrement par courrier dans les bâtiments officiels américains étant traitées comme de potentielles attaques chimiques ou bactériologiques.