(Washington) Des ouvriers ont commencé vendredi à démonter la barrière métallique entourant le Capitole des États-Unis à Washington, plus de six mois après l’assaut du siège du Congrès par des partisans de Donald Trump.

Cette clôture grillagée, de 2,4 mètres de haut, délimite un vaste périmètre interdit au public et aux touristes, ainsi qu’à la circulation urbaine habituelle.

La décision de démontage a été prise en se fondant sur une évaluation des risques établie par la police du Capitole, a expliqué William Walker, le sergent d’arme de la Chambre des représentants, dans un message envoyé mercredi aux élus.  

La prise temporaire du Capitole, le 6 janvier dernier, par des militants pro-Trump furieux de la certification de la victoire de Joe Biden à la présidentielle, a été un moment de tension historique dans l’histoire de la démocratie américaine.  

Cinq personnes prises dans les violences sont décédées le jour-même ou le jour d’après et plus de 100 policiers ont été blessés, l’évènement ayant par ailleurs profondément choqué l’opinion publique américaine.

Plus de 20 000 soldats de la Garde nationale ont été mobilisés pour assurer la sécurité du bâtiment durant les mois qui ont suivi. Plus de 500 personnes ayant pris part à l’assaut ont depuis été inculpées. Même après le démontage de la barrière, censé durer trois jours, le Capitole restera fermé au public.

Dans un autre quartier de la capitale fédérale, l’étau sécuritaire autour de la Maison-Blanche se desserre également graduellement, un autre signe de retour à la normale à Washington après les tensions de l’ère Trump.