(Washington) Les États-Unis ont franchi vendredi le cap des 8 millions de cas détectés de COVID-19 depuis le début de la pandémie, selon le comptage de l’Université Johns Hopkins, qui fait référence.

La première puissance économique mondiale est de loin la plus touchée au monde par la pandémie en valeur absolue, avec plus de 217 000 morts.

La pandémie de coronavirus s’est invitée jusque dans la campagne présidentielle, plongeant le pays dans la pire crise sanitaire depuis la grippe espagnole de 1918 et la pire récession depuis la crise de 1929.

Et deux semaines après l’annonce de l’infection de Donald Trump à la COVID-19, la candidate démocrate à la vice-présidence, Kamala Harris, a suspendu ses déplacements jusqu’à dimanche « dans un souci de prudence » en raison de cas de COVID-19 dans son entourage.

Le premier pic de l’épidémie aux États-Unis fut en avril, quand elle a durement frappé New York et le Nord-Est. Avec la fermeture de l’économie, la courbe est redescendue mais un déconfinement trop rapide a provoqué une deuxième vague en juillet, centrée sur le Sud et l’Ouest.

Pendant l’été et jusqu’en septembre, l’épidémie a décliné, mais la tendance est désormais nette : jeudi, le nombre de nouveaux cas a dépassé 60 000, et plusieurs États ont enregistré des records.

Juste derrière les États-Unis, l’Inde est désormais le deuxième pays avec le plus grand nombre de contagions, 7,3 millions.