(Washington) « Pas de punaises de lit à Doral » : Donald Trump s’est fendu d’un tweet mardi pour affirmer que son club de golf à Miami, où il songe organiser le G7 en 2020, n’était pas infesté de ces insectes cauchemardesques.

« Les démocrates de la gauche radicale, après avoir entendu que le Doral National Miami, parfaitement situé, était envisagé pour (accueillir) le prochain G7, ont diffusé une rumeur fausse et vilaine. Pas sympa ! », a écrit sur Twitter mardi, le président américain, rentré la veille à la Maison-Blanche après le G7 à Biarritz.

Tout a commencé dans le sud-ouest de la France, quand le dirigeant républicain, en conférence de presse lundi, a vanté les qualités de sa propriété pour accueillir le prochain G7 aux États-Unis, pays hôte en 2020.  

« C’est un endroit formidable. Il a une superficie considérable, plusieurs centaines d’acres, donc nous pouvons gérer tout événement sur place », a déclaré M. Trump, tout en balayant d’un revers de main les critiques évoquant des manquements à l’éthique.

Assez rapidement, la presse américaine rappelle que ce club avait été attaqué en justice en 2016 par un client se plaignant d’avoir été piqué plusieurs fois par des punaises de lit.  

Eric Linder, écrit le Washington Post, avait parlé d’un lieu subissant « une invasion sévère de punaises de lit ». Démenti de la Trump Organization, l’affaire est réglée à l’amiable en 2017.

Il n’en fallait visiblement pas plus pour enflammer la Twittosphère : le hashtag « Trumpbedbugs » (les punaises de lit de Trump) était, lundi soir, l’une des tendances du réseau social aux États-Unis, note la presse américaine.

« L’année prochaine c’est le “G-7 Million” - sept leaders du monde et 6 999 993 punaises de lit au Trump Doral », se moquait par exemple un internaute.  

Mais le président américain peut toutefois se consoler en pensant au New York Times, le quotidien dont il déplore régulièrement la couverture de sa présidence.  

« Breaking - il y a des punaises de lit dans la salle de rédaction du NYT », a tweeté lundi à la mi-journée un des employés du quotidien américain, Stuart A. Thompson.

Le dicton, en version originale, « Good night. Sleep tight. Don’t let the bedbugs bite » (Bonne nuit. Dors bien. Ne laisse pas les punaises de lits te piquer) sonne plus que jamais d’actualité.