L'ex-maire de New York et milliardaire Michael Bloomberg a annoncé vendredi qu'il allait donner 50 millions de dollars sur trois ans pour lutter contre la crise des opiacés qui fait des ravages aux États-Unis.

Cette initiative a été dévoilée sur le site du milliardaire, Bloomberg Philanthropies, au lendemain de la publication de nouvelles statistiques montrant que l'augmentation des surdoses de drogues - en particulier aux opiacés - et des suicides avait fait baisser l'espérance de vie aux États-Unis en 2017, pour la troisième année consécutive.

Les 50 millions de dollars visent à soutenir les programmes les plus performants contre ces drogues dans dix États particulièrement touchés par cette crise, comme la Virginie-Occidentale, le New Hampshire ou l'Ohio.

Le milliardaire de 76 ans, qui envisage de briguer l'investiture démocrate pour l'élection présidentielle de 2020, a également annoncé le 18 novembre un don inédit de 1,8 milliard de dollars à l'université privée Johns Hopkins - dont il est sorti diplômé en 1964 - pour financer des bourses et éviter aux étudiants d'origine modeste de s'endetter lourdement pendant leur formation.

Le président-fondateur de l'entreprise d'informations financières Bloomberg, classé 14e homme le plus riche du monde par Forbes, avait aussi fait savoir avant les récentes élections législatives américaines qu'il donnerait 80 millions de dollars pour soutenir des candidats démocrates.