Les républicains ont conservé hier soir le contrôle du Sénat et semblaient assurés de renforcer leur majorité de quelques sièges.

La partie s'annonçait difficile d'emblée pour le Parti démocrate puisque les sièges de 26 sénateurs de la formation étaient en jeu comparativement à 9 pour l'autre camp.

Ils devaient conserver tous leurs sièges et battre deux sénateurs républicains sortants pour atteindre le seuil de 51 sièges sur 100, mais ce scénario est rapidement apparu hors de portée.

Leur premier revers de la soirée est venu de l'Indiana, où le sénateur démocrate sortant, Joe Donnelly, a été devancé de près de 15 points de pourcentage par le républicain Mike Braun. L'ancien homme d'affaires, qui se présentait comme un candidat « antisystème », avait reçu un appui actif du président Donald Trump et de son entourage.

De mauvaises nouvelles attendaient aussi le Parti démocrate au Tennessee, où la formation espérait prendre le siège laissé vacant par la retraite du sénateur républicain Bob Corker.

Les médias américains ont annoncé vers 21 h que Phil Bredesen, un ancien gouverneur, s'était fait devancer de près de 15 points de pourcentage par la candidate républicaine Marsha Blackburn, ce qui mettait pratiquement fin au suspense relativement au contrôle du Sénat.

La sénatrice démocrate du Dakota du Nord, Heidi Heitkamp, et sa collègue du Missouri, Claire McCaskill, qui étaient en difficulté dans les sondages avant le vote, ont ensuite mordu la poussière.

Les résultats définitifs d'autres courses serrées en Floride, où le candidat républicain semblait en bonne position, et au Missouri se faisaient attendre en fin de soirée.

Les dernières projections disponibles des médias américains indiquaient que les républicains devraient ultimement se retrouver avec 54 sièges au Sénat contre 46 pour les démocrates, soit trois de plus qu'auparavant.