L'ancien directeur de campagne de Donald Trump, Paul Manafort, a plaidé non coupable jeudi d'accusations de fraudes fiscales et bancaires dans l'enquête du procureur spécial sur l'ingérence russe pendant la campagne présidentielle américaine de 2016.

Lors d'une audience devant un tribunal fédéral en Virginie, M. Manafort répondait à un second volet d'accusations révélé par l'équipe de Robert Mueller. La date d'ouverture de son procès a été fixée au 10 juillet.

Le 28 février, M. Manafort, 68 ans, avait déjà plaidé non coupable de plusieurs chefs d'inculpation, dont blanchiment d'argent, activités non déclarées de lobbying et faux témoignage, devant un tribunal de Washington.

Avec son associé Richard Gates, celui qui a dirigé la campagne du milliardaire républicain de mai à août 2016, est accusé d'avoir monté un système complexe permettant de ne pas déclarer au fisc américain une grande partie de leurs millions de dollars de revenus, lors de leurs activités de lobbyistes pour le président ukrainien Viktor Ianoukovitch, proche de Mouscou.

Richard Gates a pour sa part plaidé coupable le mois dernier et accepté de coopérer avec l'enquête fédérale menée par Robert Mueller, espérant bénéficier ainsi d'une peine atténuée. M. Manafort, un ancien consultant politique républicain de Washington, a refusé d'accepter une telle coopération.

Son autre procès, devant un tribunal de Washington, devrait s'ouvrir le 17 septembre.