Depuis maintenant 13 ans, les proches des victimes du «massacre de Superbike Motorsports», en Caroline Sud, se réunissent annuellement avec les enquêteurs pour discuter du dossier toujours non résolu.

Dimanche, ces proches endeuillés se sont à nouveau rassemblés à l'occasion du sanglant anniversaire - cette fois, dans un tribunal de la ville de Spartanburg.

Les autorités ont obtenu un aveu de Todd Kohlhepp, après qu'une femme eut été trouvée sur sa propriété, jeudi, enchaînée par le cou dans un conteneur de métal.

Il a reconnu sa responsabilité pour les quatre meurtres commis en 2003, dans le magasin de motocyclettes de la ville de Chesnee. Kohlhepp admet avoir tué le propriétaire, le gestionnaire des services, le mécanicien, de même que le comptable de Superbike Motorsports.

L'homme de 45 ans fait maintenant face à cinq chefs d'accusation, dont quatre de meurtre et un d'enlèvement.

D'autres accusations seront sans doute portées contre lui, puisque le corps de Charles Carver a aussi été retrouvé vendredi. Il s'agissait du petit ami de la femme enchaînée à un conteneur, que la police avait rescapée la veille.

Charles Carver, qui était âgé de 32 ans, aurait succombé à des blessures par balle. Sa copine et lui étaient portés disparus depuis le 31 août.

L'accusé a également indiqué aux policiers l'endroit où il aurait enterré deux autres de ses victimes sur son terrain résidentiel, situé dans une zone rurale à proximité de la ville de Woodruff. Des restes humains ont été découverts, dimanche, à l'un de ces endroits. Le shérif du comté de Spartanburg affirme toutefois être loin de pouvoir identifier cette victime et la cause de sa mort.

Les recherches se poursuivront lundi, dans ce même secteur, et dans d'autres propriétés.

Kohlhepp n'en est pas à ses premiers démêlés avec la justice. Étiqueté comme délinquant sexuel, il est sorti de prison en 2001. Il avait été reconnu coupable du viol de sa voisine de 14 ans alors qu'il était lui aussi adolescent. Il avait alors menacé sa victime de tuer les membres de la famille si elle dénonçait son agression.