La côte est des États-Unis a connu des pluies records, samedi, ayant entraîné la fermeture de routes et des récoltes inondées, alors que les intempéries ne semblaient pas vouloir s'apaiser.

Les États de la Caroline du Sud et la Caroline du Nord ont surtout été touchés, mais des localités côtières allant jusqu'au New Jersey ressentaient les impacts des pluies persistantes. Les avertissements de pluies torrentielles et d'inondations demeuraient en vigueur pour plusieurs secteurs de la côte Est, dimanche.

Le président Barack Obama a déclaré l'état d'urgence pour la Caroline du Sud, et a ordonné une aide fédérale aux États et aux efforts locaux. Des automobilistes ont été piégés, alors que l'eau montait dans leur véhicule, et au moins deux ponts ont été inondés dans cet État.

Plusieurs refuges étaient ouverts dans des localités côtières.

L'aéroport Greenville-Spartanburg en Caroline du Sud a enregistré un record de 5,84 centimètres de pluie pour une seule journée, samedi.

En Caroline du Nord, le commissaire à l'agriculture Steve Troxler a indiqué que les fermiers commençaient à voir l'impact des pluies persistantes sur leurs récoltes. Les pommes dans le comté de Henderson County commencent à fendre, car elles sont gorgées d'eau, et les fermiers ne peuvent avoir accès à leurs champs.

«J'ai un fermier qui m'a dit que c'était comme de placer tous ses actifs sur une corde à linge, et d'attendre que le vent les emporte», a dit M. Troxler.

Les autorités avaient lancé, samedi, des avertissements d'inondations subites en Caroline du Sud, et bloqué l'accès à la péninsule de Charleston pour les automobilistes.

Plusieurs centimètres d'eau ont causé des problèmes aux véhicules qui circulaient au centre-ville de Charleston et plusieurs bâtiments ont été inondés dans la région, selon le Service météorologique national des États-Unis.

Une porte-parole de la Ville, Barbara Vaughn, a indiqué que plusieurs citoyens avaient été secourus de leur voiture prise dans le déluge.

Le Service de police de Charleston a fermé plusieurs zones de la ville, dont le quartier historique et le marché public.

L'ouragan Joaquin, qui a traversé dans les Bahamas dans les derniers jours, n'est plus dangereux, selon les experts. Il devait frapper au large, bien loin des côtes américaines.