Barack Obama a plaidé mardi  pour un meilleur accès des citoyens aux administrations et gouvernements, condition selon lui d'un «renforcement des fondations de la liberté», lors d'une réunion en marge de l'Assemblée générale de l'ONU à New York.

Le «Partenariat pour un gouvernement ouvert», qui vise à améliorer la transparence des gouvernements vis-à-vis de leurs administrés, «est exactement le genre de partenariat dont nous avons besoin, au moment où des démocraties émergentes, de l'Amérique latine à l'Afrique en passant par l'Asie, montrent comment des innovations (...) peuvent améliorer la prospérité et la justice», a affirmé le président des États-Unis.

M. Obama avait lancé cette piste il y a un an face à l'ONU.

Prenant pour exemples les révoltes et les revendications populaires ayant émergé dans le monde arabo-musulman depuis fin 2010, M. Obama a estimé qu'elles illustraient la «vérité» selon laquelle «les gouvernements existent pour le bénéfice de leurs peuples».

Saluant les pays qui avaient mis davantage d'informations en ligne à disposition de leurs ressortissants, M. Obama a assuré que son administration, aux États-Unis, avait «oeuvré à rendre l'administration plus ouverte et réactive que jamais».

Il a vanté la mise en place d'un outil internet permettant aux Américains d'interpeller directement la Maison-Blanche, et proposé d'offrir cette technologie à tout pays demandeur.

Il a aussi promis de «réformer et d'augmenter les protections pour tous ceux qui mettraient en évidence des gaspillages, des fraudes et des abus» commis par l'administration.

Les huit pays fondateurs du partenariat (Brésil, Indonésie, Mexique, Norvège, Philippines, Afrique du Sud, Royaume-Uni et États-Unis) ont adopté mardi des «principes fondamentaux», dont «la promotion de l'ouverture», «l'implication des citoyens dans le processus décisionnel», «l'intégrité» des gouvernants et un «accès accru aux nouvelles technologies».

Trente-huit pays supplémentaires ont manifesté leur intérêt pour ce partenariat, et présenteront leurs plans d'actions lors de la prochaine réunion prévue au Brésil en mars 2012.