Un Américain a été reconnu coupable de meurtre au second degré en lien avec l'assassinat de huit personnes dans une maison de soins infirmiers de la Caroline du Nord, en 2009, lui épargnant du même coup la condamnation à mort.

Le jury a délibéré pendant deux jours avant de rendre son verdict contre Robert Stewart, un peintre atteint d'une déficience intellectuelle et un vétéran de la Garde nationale, âgé de 47 ans.

Cette décision est une victoire en demi-teintes pour la défense, qui soutenait que la maladie mentale de Stewart, conjuguée à un cocktail de médicaments prescrits, l'avait empêché de comprendre pleinement le sens de ses actes - le rendant ainsi inadmissible à une condamnation de meurtre prémédité. Bien que n'ayant jamais nié la tuerie perpétrée par Stewart, ses avocats espéraient à tout le moins lui éviter la peine de mort.

Un avocat de la défense, Jonathan Megerian, a mentionné lors de son plaidoyer final, jeudi, que l'accusé serait en «procès» pour le reste de sa vie.

Stewart était à la recherche de sa femme le 29 mars 2009, une employée du Pinelake Health and Rehabiliation Center. Il s'est introduit dans la maison de soins, située dans la ville de Carthage, avec quatre armes à feu et un sac rempli de munitions.

Incapable de trouver sa conjointe, qui s'était enfermée dans une pièce, Stewart a fait feu et a tué sept personnes âgées et une infirmière. Trois autres personnes ont été blessées.

Le juge James Webb, de la Cour supérieure du comté de Moore, déterminera la sentence à être imposée à Stewart.

Même s'il n'écopait que de la peine minimale pour les accusations portées contre lui, Stewart pourrait bien passer le reste de sa vie derrière les barreaux.