Barack Obama a promulgué dimanche une loi visant à fournir une couverture santé aux sauveteurs et volontaires du 11 Septembre 2001 atteints par des maladies liées aux attentats, a annoncé la Maison-Blanche.

«Le président a signé» cette loi, a indiqué le porte-parole de M. Obama, Robert Gibbs, dans un communiqué. Le président a effectué cette formalité sans cérémonie formelle, dans la maison de location de Hawaii (Pacifique) où il a passé les fêtes de fin d'année.

«Nous n'oublierons jamais le courage dont ont fait preuve les pompiers, les policiers et les secours qui ont risqué leurs vies pour sauver celles des autres», a déclaré M. Obama, estimant dans un communiqué que ce texte constituait «une mesure très importante pour ceux qui continuent à souffrir des séquelles physiques de ces attentats».

Le 22 décembre, peu avant de se séparer pour les vacances, et plus de neuf ans après les attentats qui avaient fait près de 3000 morts, le Sénat et la Chambre des représentants avaient adopté le texte.

Les républicains, dotés d'une minorité de blocage au Sénat, avaient dans un premier temps rechigné à adopter le projet de loi, et le texte avait été amendé dans un sens moins coûteux.

Il prévoit la création d'un système de couverture santé pour les secouristes, policiers, pompiers, travailleurs et bénévoles qui ont aidé les victimes ou qui ont participé au nettoyage des débris après les attentats du World Trade Center le 11 septembre 2001 à New York.

Environ 70 000 personnes sont enregistrées comme ayant été exposées aux émanations toxiques dues à l'effondrement des tours jumelles.

Ce texte était le dernier projet de loi adopté à la Chambre des représentants sous la majorité démocrate. A la suite des élections du 2 novembre, les républicains vont désormais contrôler la majorité à la chambre basse.

Au Sénat, les démocrates verront leur majorité diminuer, passant de 58 à 53 sénateurs sur 100.

M. Obama, qui jouait au golf dimanche après-midi avec des amis sur un terrain de la localité de Kailua (20 km au nord-est de la capitale Honolulu), où se trouve également la maison où il séjourne pendant ses vacances, doit quitter son État natal tard lundi soir et arriver à Washington mardi dans l'après-midi.