George Mitchell, l'ancien chef de la majorité démocrate au Sénat, a été désigné comme envoyé spécial pour le Proche-Orient. La nouvelle secrétaire d'État américaine Hillary Clinton en a fait l'annonce jeudi.

George Mitchell a promis de déployer tous ses efforts pour apporter la paix et la stabilité au Proche-Orient. Il a évoqué un conflit «dangereux, complexe, volatile», tout en soulignant que le président Barack Obama et Hillary Clinton n'étaient pas convaincus de l'impossibilité d'assister à une évolution de la situation.

Sous le regard du nouveau chef de la Maison-Blanche, l'ex-Première dame des États-Unis a présenté George Mitchell au Département d'État, précisant qu'il oeuvrerait dans le cadre de sa fonction d'envoyé spécial, afin de faire avancer les perspectives de paix entre Israël et ses voisins.

L'ancien sénateur, qui s'est attelé à des dossiers difficiles au cours de sa carrière sur le plan diplomatique, a expliqué qu'il avait observé durant sa mission d'émissaire en Irlande du Nord que même un conflit vieux de plusieurs centaines d'années pouvait être résolu.

En assumant la fonction d'envoyé spécial pour le Proche-Orient, George Mitchell, 75 ans, va renouer avec un dossier dont il s'était occupé sous la présidence de Bill Clinton après avoir été le chef de la majorité au Sénat de 1989 à 1995.

Il a dirigé une commission internationale chargée d'enquêter sur les violences au Proche-Orient. Son rapport, rendu public au printemps 2001, après le départ de Bill Clinton de la Maison-Blanche, appelait à un gel des colonies israéliennes en Cisjordanie et à une répression de l'Autorité palestinienne du terrorisme.