Le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon a qualifié de «très inquiétants» les derniers tirs de missiles balistiques nord-coréens, a indiqué mardi le porte-parole adjoint de l'ONU Farhan Haq.

«De tels actes ne contribuent pas à réduire les tensions dans la péninsule coréenne», a ajouté le porte-parole.

Pyongyang a mené mardi trois tirs d'essai de missiles balistiques, en réaction apparente au déploiement prévu en Corée du Sud d'un bouclier antimissiles américain.

Les États-Unis ont annoncé leur intention d'évoquer au Conseil de sécurité ce nouveau défi aux résolutions de l'ONU, qui interdisent à Pyongyang toute activité nucléaire ou balistique.

«Nous espérons que le Conseil pourra répondre de manière appropriée» après ces tirs, a déclaré à des journalistes Koro Bessho, ambassadeur japonais à l'ONU et qui préside le Conseil en juillet. «Nous en parlons avec plusieurs pays amis», a-t-il ajouté.

Mais la mission américaine à l'ONU a indiqué que Washington n'avait pas demandé pour le moment de consultations au Conseil.

Selon des diplomates, les États-Unis continuent de négocier avec la Chine, seul allié de Pyongyang, les termes d'une éventuelle déclaration du Conseil en réponse à un précédent essai de missile nord-coréen, tiré apparemment d'un sous-marin.

La dernière déclaration du Conseil sur la Corée du Nord date du 23 juin. Les 15 pays membres avaient alors dénoncé le lancement par le régime communiste de deux missiles de moyenne portée.