Dans cette petite ville mexicaine de 10 000 habitants située à 130 kilomètres de la capitale, beaucoup de jeunes garçons rêvent de devenir proxénètes. À Tenancingo, le trafic sexuel est une entreprise familiale, voire historique. La légende veut que le proxénétisme remonte à l'arrivée du conquistador Hernán Cortés, en 1519. Dans ce « village» les « calcuilchil » (maisons closes) pullulent et les maquereaux ont leur défilé annuel. Tenancingo détient le sordide titre de capitale mexicaine du trafic sexuel.

Beaucoup des jeunes prostituées de Tenancingo, souvent de jeunes provinciales recrutées par des Don Juan de pacotille, sont envoyées à Mexico ou même à New York, ou dans d'autres villes américaines, pour vendre leurs charmes.

Sur l'avenue Roosevelt à Queen's, les filles peuvent faire jusqu'à 35 clients par jour, rapportant du même coup à leur «pimp» de Tenancingo la rondelette somme de 100 000 $ par an.

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