(Paris) Plus de 2 millions de cas quotidiens de COVID-19 ont été recensés en moyenne dans le monde sur la semaine du 1er au 7 janvier, un chiffre qui a doublé en 10 jours, selon un comptage de l’AFP.

Une moyenne de 2 106 118 cas quotidiens a été enregistrée ces sept derniers jours. Le seuil du million de cas quotidiens avait été dépassé sur la semaine allant du 23 au 29 décembre 2021.

Le nombre de nouveaux cas quotidiens a augmenté de 270 % depuis la découverte fin novembre 2021 du variant Omicron au Botswana et en Afrique du Sud.

La grande majorité des nouveaux cas sont actuellement détectés en Europe (7 211 290 cas en sept jours, +47 % par rapport à la semaine précédente) et aux États-Unis et au Canada (4 808 098 cas, +76 %). Ces deux régions représentent respectivement 49 % et 33 % des cas recensés dans le monde en une semaine.

La COVID-19 accélère très fortement sur quasiment tous les continents : en Océanie (369 313 cas en sept jours, +224 %), en Amérique latine et aux Caraïbes (1 126 862 cas, +148 %), au Moyen-Orient (209 021 cas en sept jours, +116 %) et en Asie (714 017 cas, +145 %).

Seule l’Afrique enregistre actuellement des chiffres à l’équilibre (304 224 cas en sept jours). Mais les contaminations y sont, comme en Europe et dans la zone États-Unis/Canada, au plus haut depuis le début de la pandémie.

La vague de contaminations actuelle n’est cependant pas accompagnée d’une hausse des décès. Ces sept derniers jours, une moyenne de 6237 décès a été enregistrée chaque jour dans le monde, au plus bas depuis fin octobre 2020, soit il y a près de 15 mois. Récemment, jusqu’à 8049 décès quotidiens avaient été enregistrés entre le 29 novembre et le 5 décembre, juste après la découverte du variant Omicron.

Ces chiffres se fondent sur les bilans communiqués quotidiennement par les autorités sanitaires de chaque pays. Une part importante des cas les moins graves ou asymptomatiques reste non détectée malgré l’intensification du dépistage dans de nombreux pays depuis le début de la pandémie, après la découverte du virus fin 2019. En outre, les politiques de tests diffèrent d’un pays à l’autre.