(Monde) La pandémie du nouveau coronavirus a fait au moins 4 902 638 morts dans le monde depuis que le bureau de l’OMS en Chine a fait état de l’apparition de la maladie fin décembre 2019, selon un bilan établi par l’AFP à partir de sources officielles mardi à 6 h, heure de l'Est.

Plus de 241 039 700 cas d’infection ont été officiellement diagnostiqués depuis le début de l’épidémie. La grande majorité des malades guérissent, mais une part encore mal évaluée conserve des symptômes pendant des semaines, voire des mois.

Les chiffres se fondent sur les bilans communiqués quotidiennement par les autorités sanitaires de chaque pays. Ils excluent les révisions réalisées a posteriori par certains organismes statistiques, qui concluent à un nombre bien plus important de morts.

L’OMS estime même, en prenant en compte la surmortalité directement et indirectement liée à la COVID-19, que le bilan de la pandémie pourrait être deux à trois fois plus élevé que celui officiellement recensé.

Une part importante des cas les moins graves ou asymptomatiques reste aussi non détectée malgré l’intensification du dépistage dans de nombreux pays.

Sur la journée de lundi, 6079 nouveaux décès et 406 960 nouveaux cas ont été recensés dans le monde.

Les pays qui ont enregistré le plus de nouveaux décès dans leurs derniers bilans sont les États-Unis avec 1832 nouveaux morts, la Russie (1015) et l’Ukraine (538).

Les États-Unis sont le pays le plus touché tant en nombre de morts que de cas, avec 726 201 décès pour 45 051 076 cas recensés, selon le comptage de l’université Johns Hopkins.

Après les États-Unis, les pays les plus touchés sont le Brésil avec 603 465 morts et 21 651 910 cas, l’Inde avec 452 454 morts (34 094 373 cas), le Mexique avec 284 477 morts (3 758 469 cas), et la Russie avec 225 325 morts (8 060 752 cas).

Parmi les pays les plus durement touchés, le Pérou est celui qui déplore le plus grand nombre de morts par rapport à sa population, avec 606 décès pour 100 000 habitants, suivi par la Bosnie (341), la Macédoine du Nord (334), le Monténégro (324), la Bulgarie (321) et la Hongrie (315).

L’Amérique latine et les Caraïbes totalisaient mardi à 10 h GMT 1 509 528 décès pour 45 553 619 cas, l’Europe 1 357 248 décès (71 171 378 cas), l’Asie 857 875 décès (55 184 219 cas), les États-Unis et le Canada 754 765 décès (46 736 418 cas), l’Afrique 215 663 décès (8 440 647 cas), le Moyen-Orient 205 018 décès (13 726 516 cas), et l’Océanie 2541 décès (226 910 cas).

Ce bilan a été réalisé à partir de données collectées par les bureaux de l’AFP auprès des autorités nationales compétentes et des informations de l’Organisation mondiale de la santé (OMS).

En raison de corrections apportées par les autorités ou de publications tardives des données, les chiffres d’augmentation sur 24h peuvent ne pas correspondre exactement à ceux publiés la veille.

Coronavirus : le point sur la pandémie dans le monde

Nouvelles mesures, nouveaux bilans et faits marquants : un point sur les dernières évolutions de la pandémie de COVID-19 dans le monde.

Record quotidien de cas en Nouvelle-Zélande

La Nouvelle-Zélande a enregistré mardi un nombre record de cas de coronavirus depuis le début de la pandémie, le variant Delta obligeant l’archipel à abandonner sa stratégie « zéro COVID-19 ».

Les autorités sanitaires ont annoncé 94 nouveaux cas, un chiffre qui dépasse le précédent record de 89 contaminations enregistré en avril 2020, lors de la première vague de COVID-19.

Reprise dans les pays riches du Moyen-Orient

Le Moyen-Orient et l’Afrique du Nord sont sur la voie de la reprise, pays du Golfe en tête, mais la montée des tensions sociales menacent les économies les plus fragiles de la région, a affirmé mardi à l’AFP le Fonds monétaire international (FMI).

Grâce à des campagnes de vaccination rapides, notamment dans les riches pays du Golfe, la croissance du PIB pourrait atteindre 4,1 % cette année, selon l’institution internationale basée à Washington. La région concernée, qui comprend les pays arabes et l’Iran, à l’exclusion d’Israël, a vu la croissance de son produit intérieur brut (PIB) réel se contracter de 3,1 % en 2020, en raison de la pandémie de COVID-19 et de la baisse des prix du pétrole.

Pas d’Open d’Australie pour Djokovic ?

Les joueurs de tennis non vaccinés contre la COVID-19 pourraient avoir du mal à obtenir un visa pour participer à l’Open d’Australie, a averti mardi un responsable politique australien, au moment où le N.1 mondial Novak Djokovic laisse planer le doute sur sa participation.

Dans un entretien au quotidien serbe Blic, diffusé avant la mise en garde des autorités australiennes, Djokovic a de son côté fait part de ses doutes sur sa participation au premier tournoi du Grand Chelem de l’année 2022. Il a par le passé publiquement pris position contre les vaccins et refuse de dire s’il a lui-même été vacciné contre le coronavirus.

Liberté d’expression entravée selon Amnistie

De nombreux gouvernements à travers le monde ont profité de la pandémie de coronavirus pour mettre en place des entraves « sans précédent » à la liberté d’expression et faire taire les critiques, a dénoncé Amnistie internationale.

Combinées à une vague de désinformation, ces mesures répressives ont souvent empêché les populations d’avoir accès à des informations exactes sur le virus, pourtant indispensables pour leur permettre d’y faire face dès l’émergence de la pandémie début 2020, a souligné l’organisation de défense des droits humains dans un rapport publié mardi.