(Paris) La pandémie du nouveau coronavirus a fait au moins 3 693 717 morts dans le monde depuis que le bureau de l’OMS en Chine a fait état de l’apparition de la maladie fin décembre 2019, selon un bilan établi par l’AFP à partir de sources officielles jeudi à 6 h.  

Plus de 171 584 840 cas d’infection ont été officiellement diagnostiqués depuis le début de l’épidémie. La grande majorité des malades guérissent, mais une part encore mal évaluée conserve des symptômes pendant des semaines, voire des mois.  

Les chiffres se fondent sur les bilans communiqués quotidiennement par les autorités sanitaires de chaque pays. Ils excluent les révisions réalisées a posteriori par certains organismes statistiques, qui concluent à un nombre bien plus important de morts.  

L’OMS estime même, en prenant en compte la surmortalité directement et indirectement liée à la COVID-19, que le bilan de la pandémie pourrait être deux à trois fois plus élevé que celui officiellement recensé. Une part importante des cas les moins graves ou asymptomatiques reste aussi non détectée malgré l’intensification du dépistage dans de nombreux pays.  

Sur la journée de mercredi, 12 042 nouveaux décès et 482 800 nouveaux cas ont été recensés dans le monde.  

Les pays qui ont enregistré le plus de nouveaux décès dans leurs derniers bilans sont l’Inde avec 2887 nouveaux morts, le Brésil (2507) et les États-Unis (597).  

Les États-Unis sont le pays le plus touché tant en nombre de morts que de cas, avec 595 833 décès pour 33 307 423 cas recensés, selon le comptage de l’université Johns Hopkins.  

Après les États-Unis, les pays les plus touchés sont le Brésil avec 467 706 morts et 16 720 081 cas, l’Inde avec 337 989 morts (28 441 986 cas), le Mexique avec 228 146 morts (2 423 928 cas), et le Pérou avec 184 942 morts (1 965 432 cas).  

Parmi les pays les plus durement touchés, le Pérou est celui qui déplore le plus grand nombre de morts par rapport à sa population, avec 561 décès pour 100 000 habitants, suivi par la Hongrie (308), la Bosnie (284), la République tchèque (281), Gibraltar (279), et la Macédoine du Nord (261).  

L’Amérique latine et les Caraïbes totalisaient, jeudi à 6 h, 1 166 579 décès pour 33 402 197 cas, l’Europe 1 138 550 décès (53 064 671 cas), les États-Unis et le Canada 621 435 décès (34 691 951 cas), l’Asie 491 053 décès (36 844 170 cas), le Moyen-Orient 143 737 décès (8 664 352 cas), l’Afrique 131 261 décès (4 868 568 cas), et l’Océanie 1102 décès (48 932 cas).  

Ce bilan a été réalisé à partir de données collectées par les bureaux de l’AFP auprès des autorités nationales compétentes et des informations de l’Organisation mondiale de la santé (OMS).  

En raison de corrections apportées par les autorités ou de publications tardives des données, les chiffres d’augmentation sur 24h peuvent ne pas correspondre exactement à ceux publiés la veille.  

Le point sur la pandémie

Nouvelles mesures, nouveaux bilans et faits marquants : un point sur les dernières évolutions de la pandémie de COVID-19 dans le monde.

Deux milliards de doses de vaccins

Plus de deux milliards de doses de vaccins contre la COVID-19 ont été administrées dans le monde depuis le début des premières campagnes de vaccination en décembre 2020, selon un comptage de l’AFP arrêté jeudi à 5 h.

Au moins 2 019 696 022 doses ont été injectées dans 215 pays ou territoires. Alors que la milliardième dose avait été administrée au bout de cinq mois, le 24 avril, il a fallu moins d’un mois et demi pour doubler la mise.

« Catastrophe générationnelle »

La pandémie de COVID-19 a gravement affecté les droits des enfants dans le monde et les jeunes risquent une « catastrophe générationnelle » si les gouvernements n’agissent pas, a souligné jeudi dans une étude annuelle l’ONG KidsRights.

Des millions d’enfants n’ont pas eu accès à l’éducation en raison des restrictions sanitaires, alors qu’on sait que cela entraîne sur le long terme des conséquences sur leur santé physique et mentale, met en garde l’organisation de défense des droits de l’enfant dont le siège est à Amsterdam.

Vaccination pour les ados

L’Italie, pays européen le plus touché par la pandémie après le Royaume-Uni, a ouvert jeudi la vaccination à toutes les tranches d’âge à partir de 12 ans.

L’agence italienne du médicament a donné son feu vert à la vaccination pour les adolescents de 12 à 15 ans, qui représentent une tranche de population de 2,3 millions de personnes.

En France, la Haute Autorité de santé (HAS) a préconisé jeudi une ouverture par étapes de la vaccination contre la COVID-19 des adolescents, tandis que le président de la République Emmanuel Macron a annoncé la veille un élargissement de la campagne de vaccination à l’ensemble des 12-18 ans à partir du 15 juin.

Mais si elle recommande d’« ouvrir très rapidement » la vaccination aux 12-15 ans avec des fragilités ou vivant dans l’entourage de personnes vulnérables, elle préconise d’attendre que la vaccination des adultes soit « suffisamment avancée » avant de la généraliser à cette tranche d’âge.

JO de Tokyo, peut-être à huis clos

Les Jeux olympiques, reportés l’an dernier du fait de la pandémie, auront lieu « à 100 % », a assuré la présidente du comité d’organisation Tokyo-2020, Seiko Hashimoto, malgré une opposition persistante du public japonais à 50 jours de l’évènement.

Elle a également réaffirmé que ces JO, prévus du 23 juillet au 8 août, pourraient être les premiers de l’Histoire à se dérouler à huis clos, si l’exclusion des spectateurs locaux est jugée nécessaire pour prévenir des infections. Les organisateurs ont déjà décidé d’interdire tout public venant de l’étranger.

Moins de promiscuité, moins de MST

Retombée salutaire des mesures de distanciation physique contre la COVID-19, les maladies sexuellement transmissibles ont nettement reculé l’an dernier en Norvège, selon des statistiques officielles publiées jeudi.

Une chute de 39 % des cas de gonorrhée, de 11 % des cas de chlamydiose et de 20 % des cas de VIH, l’année 2020 marquée sous le signe de la pandémie et des restrictions sanitaires s’est traduite par une diminution quasi générale des infections susceptibles d’être transmises sous l’édredon.

Plus de 3,69 millions de morts

La pandémie a fait au moins 3 693 717 morts dans le monde depuis fin décembre 2019, selon un bilan établi par l’AFP à partir de sources officielles jeudi à 6 h.

Après les États-Unis (595 833 décès), les pays comptant le plus grand nombre de morts sont le Brésil (467 706), l’Inde (337 989), le Mexique (228 146) et le Pérou (184 942).

Ces chiffres, qui reposent sur les bilans quotidiens des autorités nationales de santé, sont globalement sous-évalués. Ils excluent les révisions à la hausse réalisées a posteriori par certains organismes statistiques.

En prenant en compte la surmortalité directement et indirectement liée à la COVID-19, l’OMS estime que le bilan réel est « deux à trois fois plus élevé ».