«Un nouveau départ». C'est ce à quoi Barack Obama a convié les États-Unis et le monde musulman aujourd'hui lors de son discours très attendu au Caire. Un nouveau départ pour combler le fossé qui sépare les religions. Un nouveau départ pour affronter de concert l'extrémisme incarné par Al-Qaeda et les autres organisations qui utilisent la violence pour atteindre leurs objectifs politiques.

Prenant la parole à l'Université du Caire, le président américain a soulevé les applaudissements les plus nourris en évoquant les souffrances du peuple palestinien et les aspirations démocratiques des musulmans. Il a réitéré son appui à la création d'un État palestinien et son opposition à la poursuite de la colonisation juive en Cisjordanie. Il a également exhorté les Palestiniens à renoncer à la violence contre Israël et les musulmans à rejeter l'antisémitisme. Il a aussi admis les erreurs de son pays en Irak, exprimé ses craintes à l'égard du programme nucléaire iranien et défendu le droit des femmes à recevoir une éducation ou à porter le hidjab.

Je cite deux extraits de son discours dont on trouve ici une transcription, ici un compte rendu et ici une vidéo intégrale :

«Je suis venu ici pour rechercher un nouveau départ entre les Etats-Unis et les musulmans du monde entier, fondé sur l'intérêt commun et le respect mutuel. L'Amérique et l'islam ne doivent pas s'exclure, ne doivent pas être en compétition.» (...)

«Les États-Unis n'acceptent pas la légitimité de la continuation de la colonisation israélienne. Il est temps qu'elle s'arrête.»

Les faits saillants du discours d'Obama:

(Photo AP)