C'est la question que soulève l'AFP dans cette dépêche en faisant allusion au fait que «BP et les autorités américaines sont bien en peine de trouver du pétrole à récupérer» à la surface du golfe du Mexique, deux semaines après l'arrêt de la fuite du puits endommagé. Dans un article publié aujourd'hui en première page, le New York Times tente d'y répondre en annonçant que la marée noire «semble se dissoudre beaucoup plus rapidement que quiconque ne s'y attendait, une bonne nouvelle qui soulève de nouvelles et délicates questions sur la rapidité avec laquelle le gouvernement devrait réduire sa réponse au désastre de Deepwater Horizon».

Selon le Times, les vents qui ont accompagné deux récentes tempêtes tropicales dans la région du Golfe ont pu contribuer à la dissolution plus rapide de la marée noire. Les 4 000 bateaux déployés pour écumer ou brûler le pétrole à la surface ont également fait leur part. Un expert précise en outre que le pétrole contient des éléments qui ont tendance à s'évaporer à la surface ou à être digérés par des bactéries.

Le quotidien new-yorkais précise que la dissolution de la marée noire devrait diminuer le risque que le pétrole ne tue encore plus d'animaux ou qu'il n'atteigne les côtes. L'impact sur la vie marine des grandes quantités de pétrole qui se sont dissoutes sous la surface de la mer demeure cependant un mystère.

(Photo Reuters)