Après un discours à la Bibliothèque Ronald-Reagan où il a défendu l'«exceptionnalisme américain» et pourfendu Barack Obama, le gouverneur du New Jersey Chris Christie a refusé hier soir de répondre directement à une question d'un journaliste sur ses ambitions présidentielles, qui font l'objet de rumeurs fiévreuses ces jours-ci.

Selon cet article du New York Times, Christie «reconsidère» la possibilité de se lancer dans la course à l'investiture républicaine, un processus plus ou moins sérieux qui nuit aux chances du GOP de reconquérir la Maison-Blanche selon certains bonzes de ce parti. Chose certaine, les médias américains portent un très grand intérêt à sa décision.

(On trouve ici la vidéo de Politico à laquelle fait allusion le gouverneur dans le clip qui coiffe ce billet.)

Sarah Palin s'est quant à elle demandé hier soir sur Fox News si une «rebelle» comme elle avait intérêt à s'encombrer du «titre» de président. Je cite une de ses interrogations, en m'excusant pour sa syntaxe bancale :

«Un titre en vaut-il la peine? Est-ce qu'un titre entrave une personne? Sont-ils une personne comme moi qui est une rebelle? (...) Est-ce qu'un titre limite ma liberté et m'empêche de parler franchement et de contribuer au changement positif dont notre pays a besoin?»

Vous savez ce que ma casquette répondrait à ces questions.